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Air France : les pilotes se retirent de la grève le 15 et 16 avril

Le SPAF, syndicat minoritaire des pilotes Air France, proteste contre une proposition de loi visant à limiter le droit de grève dans les transports.

L’Echo touristique l’écrivait le 28 mars dernier, le SNPNC-FO a publié un appel grève pour les 15 et 16 avril 2024. Il demande « l’abandon de la proposition de loi » sur l’exercice du droit de grève ou « l’exclusion du secteur aérien de cette proposition ». En effet, le Sénat vient de faire une proposition de loi qui vise à restreindre l’exercice du droit de grève dans le secteur aérien. Mercredi 3 avril, c’est le SPAF (Syndicat des pilotes du Groupe Air France), en tant qu’organisation syndicale représentative, qui avait indiqué que lui aussi appelait à la grève. Mais ce matin, le préavis a été levé.

« La Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, saisie au fond sur la proposition de loi initiée il y a trois semaines, a entendu réorienter le texte à travers plusieurs amendements, indique le syndicat. Nous demandions le retrait de ce texte ou a minima l’exclusion des personnels navigants de cette loi à venir. Adopté en commission hier mercredi 3 avril 2024, l’amendement n°8 limite effectivement l’emprise du projet en excluant le transport aérien, un secteur déjà extrêmement verrouillé et socialement contraint ».

Les pilotes d’Air France pas vraiment rassurés

En conséquence, le SPAF (Syndicat des Pilotes du Groupe Air France) lève aujourd’hui son préavis de grève déposé pour les 15 et 16 avril 2024.

Une récente proposition de loi initiée par un groupe de sénateurs et reprenant des positions récemment exprimées par des membres du Gouvernement, vise à limiter le droit de grève dans les transports. L’exercice du droit de grève serait ainsi interdit, sur des périodes fixées par décret, pouvant aller jusqu’à 15 jours consécutifs et jusqu’à 60 jours par an. Ce projet sera débattu au Sénat le 9 avril prochain.

« Si une nouvelle menace devait ressurgir, nous saurions y répondre comme nous l’avons déjà démontré par le passé. »

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