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Aérien : une grève des hôtesses et des stewards le 15 et 16 avril

Dans l’aérien, des sénateurs proposent de neutraliser la grève certaines périodes dans l’année. Furieux, les syndicats veulent se battre.

Le 28 mars dernier, le SNPNC-FO a publié un appel grève pour les 15 et 16 avril 2024. Il demande « l’abandon de la proposition de loi » sur l’exercice du droit de grève ou « l’exclusion du secteur aérien de cette proposition ». En effet, le Sénat vient de faire une proposition de loi qui vise à restreindre l’exercice du droit de grève dans le secteur aérien.

Afin d’assurer une continuité du service, les sénateurs proposent de suspendre l’exercice du droit de grève pendant des périodes continues de 15 jours maximum. Un délai, d’au moins 5 jours, devrait être respecté entre chaque période neutralisée. Sur une année civile, cette interdiction ne pourrait pas dépasser 60 jours.

Les périodes de suspension du droit de grève seraient fixées chaque année par décret. La publication de ce décret devrait intervenir au moins 90 jours avant le début de la première période neutralisée. A défaut, les dispositions seront inopposables.

« Entraver l’exercice du droit grève »

La proposition de loi a été déposée au Sénat le 14 février par Hervé Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine, et plusieurs de ses collègues. Aucune date n’a pour le moment été fixée pour une première lecture devant le Sénat.

« C’est une remise en cause fondamentale d’un droit constitutionnel des Personnels Navigants Commerciaux (PNC) », fustige le syndicat SNPC-FO.  « Chaque jour, nous constatons que le droit de grève joue un rôle déterminant dans l’établissement des équilibres sociaux. C’est souvent l’unique moyen de pression pour les PNC afin d’obtenir gain de cause dans leurs revendications. Garantir du « confort » aux directions des compagnies aériennes en leur assurant de ne pas avoir à gérer de conflit social à des moments économiques stratégiques va de facto favoriser les employeurs.  Soyons clair, entraver l’exercice du droit de grève c’est prendre le parti des patrons bien avant celui des passagers. »

 

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