Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Réforme du contrôle aérien : une grève prévue le 25 avril

Le principal syndicat de contrôle aérien a déposé un préavis pour le 25 avril. Il dénonce une version « inacceptable » d’un protocole en cours de négociation

Le SNCTA, le principal syndicat de contrôle aérien, a déposé un préavis de grève pour le jeudi 25 avril. Il dénonce la quatrième version du protocole social actuellement en négociation avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ce protocole régira l’organisation du travail des aiguilleurs du ciel jusqu’en 2027.

A l’occasion de cette mouture, selon le syndicat, la DGAC aurait « fait une volte-face inacceptable sur des avancées déjà octroyées depuis près d’un an ». Notamment un accès à des échelons supérieurs de rémunération et de formation. Très remonté, le syndicat majoritaire dénonce « une volonté de ne pas aboutir de la direction. La version publiée (par la DGAC) n’est aucunement signable pour le SNCTA qui la considère comme une provocation si ce n’est une insulte ». Dans son communiqué, le syndicat indique même avoir refusé de participer à une réunion convoquée « en urgence » par la DGAC mercredi après-midi.

Un autre syndicat, l’UNSA-UTCAC, a lui aussi annoncé refuser de participer à cette réunion et a également déposé un préavis de grève pour le 25 avril, exigeant « le lancement immédiat d’une réelle concertation ».

Le contrôle aérien dans le viseur de la DGAC

Les négociations menées actuellement sont importantes. Entamées il y a 15 mois, elles prévoient de refondre l’organisation du contrôle aérien en France, notamment le maillage territorial des services de navigation aérienne, de réorganiser le travail des contrôleurs pour faire face à l’augmentation annoncée du trafic aérien en contrepartie de hausses de rémunérations.

« L’ambition de la DGAC, avec cette réforme, est de mettre la France au même niveau que les autres pays européens », explique le syndicaliste. En pratique, la DGAC devrait progressivement fermer un quart des tours de contrôle aujourd’hui en service entre 2028 et 2035. Avec cette réforme, la volonté de la DGAC est claire : mieux contrôler le temps de travail des contrôleurs aériens.

Dans un récent rapport, clairement orienté et politique pour de nombreux spécialistes, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile avait indiqué que les heures de travail perdues par les contrôleurs du ciel était équivalent à 25%.

A lire aussi :

2 commentaires
  1. Anonyme dit

    Quelle honte… quand vous pensez aux conseillères voyages qui triment avec un salaire au smic pour la plupart et qui sont toujours à l’heure et courageuses, on se demande si ce monde n’est pas coupé en deux avec des salaires plus que corrects pour des contrôleurs aériens en majorité masculine…
    Honteux de faire grève pendant les vacances !
    merci de votre compréhension…

  2. Anonyme dit

    Ca nous promet encore quelques moments de stress à cause de cette caste arrogante qui s’arcboute sur ses acquis d’un autre temps….

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique