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L’Europe ouvre son ciel aux taxis volants et aux transports en drone

La Commission européenne adopte une législation pour ouvrir la voie aux taxis aériens et aux opérations de drenes en Europe.

On y est. Depuis quelques jours, l’Europe s’est ouverte à l’intégration des taxis aériens et des drones dans son espace aérien. La Commission européenne a adopté un ensemble de mesures concernant les problèmes de sécurité posés par les nouveaux moyens de mobilité aérienne. Ces nouvelles mesures concernent « deux domaines émergents de l’aviation : les avions pilotés capables de décoller et d’atterrir verticalement (souvent appelés eVTOL habités ou taxis aériens pilotés, qui sont de petits avions commerciaux effectuant des vols courts à la demande), ainsi que les avions à plus haut risque (dits « catégorie spécifique ») : les drones sans pilote », indique un communiqué de presse de l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne.

Bruxelles a ainsi validé le concept des taxis aériens et veut désormais établir un cadre de sûreté très précis. Le niveau visé est aussi exigeant que celui de l’aviation moderne avec équipage à bord.

De nombreuses exigences, notamment sécuritaires

La législation introduit donc un ensemble complet d’exigences pour les taxis aériens électriques, les eVTOL, qu’ils soient pilotés ou autonomes. Cela couvre les domaines des opérations aériennes (Air OPS), les licences d’équipage de conduite (FCL), les règles de l’air européennes normalisées (SERA) et la gestion du trafic aérien (ATM). La législation établit également des critères et des processus pour la certification et la maintenance des drones. Les taxis aériens devront en outre être certifiés par l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne avant que de tels services puissent devenir opérationnels en Europe.

« Cette initiative promet de libérer tout le potentiel de la mobilité aérienne innovante, en établissant de nouvelles normes pour le transport urbain au 21e siècle et au-delà », selon la commissaire chargée des transports, Adina Vălean. De nombreux constructeurs sont déjà dans les startingblocks et n’attendaient plus que le feu vert de l’Europe pour lancer leur programme européen.

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1 commentaire
  1. Anonyme dit

    Nous sommes effarés par l’ouverture du ciel européen aux taxis et drones de transport, alors qu’on est dans une crise écologique et sociale sans précédent. Des drones solaires? Des taxis pour qui? C’est cruel juste à l’heure où on s’apprêtait à voter « pour » l’Europe.

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