Rachel Picard : Thomas Cook France veut 100 agences affiliées supplémentaires dans les deux ans
La présidente de Thomas Cook France confirme la volonté de développement de son réseau de proximité, pour atteindre 800 points de vente au total, tout en poursuivant la montée en puissance sur Internet.
Rachel Picard, qui a succédé à Denis Wathier à la tête de Thomas Cook France fin d’octobre, prend pour la première fois la parole. Elle a détaillé à l’Echo Touristique sa feuille de route qui passe notamment par un renforcement de la distribution de proximité.
"Nous sommes clairement dans une politique de fort recrutement pour élargir notre réseau d’affiliés avec l’objectif d’une centaine de nouveaux points de vente dans les deux ans, ce qui nous permettra d’atteindre notre objectif de 800 agences au total".
D’après la présidente de Thomas Cook, les candidatures ne manquent pas, et ce cap devrait être atteint facilement. Le réseau d’intégrés, lui, est "globalement stable", à environ 300, et le restera. En clair, pas de menace de fermetures tel qu'au Royaume-Uni, juste des "ajustements comme dans la vie de tout réseau". Rachel Picard veut continuer de capitaliser sur ce qui est le coeur de métier et la force de TC France en travaillant toujours plus "sur le positionnement et l'offre de service au client".
Se développer sur Internet
Ce déploiement va de pair avec la montée en puissance sur Internet. "Il faut être gros pour exister, on va donc ouvrir l’entonnoir le plus largement possible, c'est-à-dire élargir notre offre de manière massive sur nos sites maison", insiste Rachel Picard qui table sur une progression, conforme à celle du marché, de 50% des ventes sur 3 ans. D’où le travail de fond accompli dès cet hiver sur les sites avec un contenu enrichi en résonance avec les investissements à destination, les nouveaux clubs, le nouveau concept Eldorador… "Notre priorité est l’optimisation du parcours client. Mettre du contenu, c’est inciter le client à venir en agences. Nous créons ainsi l’envie en amont. Notre stratégie, c'est celle de l'offre".
Dans un contexte difficile, Thomas Cook France reste en retard sur ses objectifs estivaux. Au 31 décembre dernier, les prises de commandes étaient à -22% par rapport à la même période l'an dernier. "Nous ne sommes plus aujourd'hui dans ces proportions", explique Rachel Picard, mais "clairement en dessous de notre budget comme le reste du marché".
