Wasteels Belgique trouvera-t-il repreneur ?

Pris dans la tourmente de sa maison mère, Wasteels Belgique n’arrive pas à s’en sortir. Annoncée hâtivement, la signature prévue le 12 novembre avec le réseau Prêt à Partir n’a finalement pas eu lieu. La direction de Wasteels a fait savoir à ses équipes belges que Prêt à Partir ne « souhaitait pas donner suite à sa proposition de reprise », et rappelle être restée « sans nouvelles du candidat repreneur qui nous a notifié la rupture des négociations pour des motifs fallacieux », souligne une note, sans en-tête, envoyée « au nom des employés de Voyages Wasteels Belgique ». François Piot, qui gère Prêt à Partir, présente une autre version. « J’ai décidé de rompre les négociations avec Laurent Wasteels faute de réponse écrite de sa part. Nous étions d’accord sur tout, mais rien n’a été précisé par écrit », s’étonne-t-il.

UNE OPPORTUNITÉ POUR SALÜN HOLIDAYS

À bout de patience, il a donc décidé de jeter l’éponge. Du coup, Salaün Holidays étudie le dossier depuis une quinzaine de jours. Déjà présent en Belgique sous la marque Bt Tours avec 7 points de ventes et une société d’autocar, la reprise de Wasteels représente « une opportunité de croissance externe. » Mais à certaines conditions. Salaün ne reprendrait qu’entre 7 et 10 agences sur un total de 19. « Nous souhaitons rester en Wallonie et nous concentrer sur les agences tourisme », explique Michel Salaün, le président du réseau, qui prendra le temps qui lui sera nécessaire pour rendre sa décision, alors que Wasteels Belgique devait cesser toute activité jeudi 27 novembre.