Tourisme durable : Les Sentiers de la Mer veulent lever 560 000 euros
Née en 2021, la jeune pousse poursuit son développement. Objectif : monter en puissance et se renforcer auprès du marché B2B.
Le pitch, le business plan, le prévisionnel : tout est prêt. Comme prévu, Les Sentiers de la Mer veulent se donner les moyens de franchir un cap dans leur développement en réalisant une nouvelle levée de fonds.
Avec son concept très « slow tourisme », la start-up met en relation les randonneurs avec des plaisanciers proposant un hébergement en demi-pension sur leur bateau. Les Sentiers de la Mer permettent de construire des circuits sur mesure, de deux nuitées minimum. Chaque matin, les randonneurs entament leur périple, pendant que le marin cabote jusqu’au prochain port, le point de rendez-vous.
Les Sentiers de la Mer fédèrent désormais 54 plaisanciers et tablent pour 2023 sur un chiffre d’affaires de 75000 euros, contre 15000 euros l’an dernier. Pour chaque mise en relation effectuée, la place de marché prélève un pourcentage. Pour le voyageur, le prix de la nuitée est fixé à partir de 91 euros.
« Nous espérons que notre volume d’affaires se situera autour de 200000/250000 euros l’an prochain », indique le cofondateur David Fily. Pour cela, la jeune entreprise veut continuer de nouer des partenariats B2B. Elle mettra notamment l’accent dans les mois qui viennent sur la formation après des pros. Des éductours devraient également être réalisés au printemps prochain.
Optimiser la marketplace
Parallèlement, la start-up fait évoluer son offre : « Nous travaillons pour être en mesure de proposer des formats un peu plus courts pour certains TO, nous voulons aussi développer une offre de randonnée à vélo », énumère David Fily. A l’heure actuelle, Les Sentiers de la Mer ont déjà noué des partenariats avec Terres d’Aventure, Chilowé ou Manawa. « Notre ambition serait que le B2B représente environ 30% de notre volume d’affaires », indique David Fily. Je pense que nous avons vraiment une carte à jouer. Le secteur du voyage d’aventure est vraiment très motivé », assure-t-il.
Mais répondre à la demande suppose des moyens. Et donc de nouveaux financements.
« Nous avons estimé notre besoin de financement à 560000 euros pour soutenir un « ramp-up » sur 2024-2026, poursuit David Fily. Il s’agit là de l’enveloppe globale, l’Equity représenterait 300000 euros auxquels s’ajouteront les apports d’associés, les emprunts et autres subventions », détaille-t-il. De quoi permettre notamment à la plateforme de mise en relation d’investir dans son développement technologique en vue d’optimiser sa marketplace, et aussi d’embaucher de nouvelles recrues. « Nous avons déjà rencontré beaucoup de monde mais nous voulons prendre notre temps pour faire cette levée de fonds. Nous sommes une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), nous voulons trouver des investisseurs avec qui nous partageons les mêmes valeurs. »
Basée à La Rochelle, la jeune pousse est accompagnée par La Rochelle Technopole, Tourism Lab Nouvelle-Aquitaine et Village by CA Biarritz.
