Thai Airways va supprimer la moitié de ses effectifs d’ici 2025
En déroute depuis 2012, la compagnie Thai Airways a soumis un plan de restructuration qui prévoit une sévère casse sociale.
En très grande difficulté, la compagnie Thai Airways a déclaré mardi qu’elle envisageait de réduire de 50% le coût de ses effectifs au cours des prochaines années. Chansin Treenuchagron, le président par intérim, a révélé que le plan de réhabilitation de la compagnie avait été présenté au séquestre officiel et doit être validé courant mai par le tribunal des faillites thaïlandais.
Celui-ci promet « la restructuration et le redimensionnement de l’organisation » grâce à « une baisse des coûts de personnel d’environ 50% et la réduction de la flotte », a indiqué le dirigeant dans un communiqué. Le transporteur compte ainsi conserver environ 15 000 employés d’ici 2025. En 2020, la compagnie avait déjà réduit son personnel de 28 000 à 21 000 salariés.
Thai Airways veut être rentable en 2025
Thai Airways va également diminuer sa flotte, passant de 102 à 86 avions. Un certain nombre de ses appareils sont déjà proposés à la vente. Notamment deux de ses six A380, mais aussi dix B747-400, dix-huit B777-200 et 300, neuf A340-500/600 et deux B737-400. Cette annonce intervient après que la compagnie aérienne a décidé de supprimer 240 postes de direction.
Thai Airways compte procéder à « une refonte du produit pour offrir une expérience de haute qualité mais à un coût inférieur à celui d’aujourd’hui ». Il semblerait que la compagnie tende vers un modèle proche de celui des low cost « afin que les clients puissent accéder à des tarifs de base moins chers et ajouter des achats accessoires (par exemple la sélection de siège, bagages). »
Dans son communiqué, la compagnie aérienne estime qu’elle serait en mesure de revenir à la rentabilité d’ici 2025 si la situation sanitaire se normalise cette année. La semaine dernière, elle a annoncé une perte annuelle de 3,8 milliards d’euros. Son plan de redressement prévoit une levée de capitaux ou un emprunt de 1,4 milliard d’euros.
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