Sylvia Pinel ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif chargée de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme
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Ministre
Les professionnels le réclamaient, ils l’ont eu. Le nouveau gouvernement comprend un ministre du Tourisme et non plus un secrétaire d’État. Sylvia Pinel n’est toutefois que déléguée et se retrouve un brin cumularde, bien moins cependant que son prédécesseur qui, outre l’Artisanat, le Commerce et le Tourisme, avait la prétention de s’occuper des PME, des services des Professions libérales et de la Consommation.
Benjamine ou presque
Du haut de ses 34 ans, elle aurait pu prétendre au titre de benjamine du gouvernement si Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes, n’était pas née 6 jours avant le 28 septembre 1977, date de naissance de Sylvia Pinel.
Coiffure
Cette jeune femme décrite comme abordable et simple a révélé la semaine dernière à ses administrés de Moissac et de Beaumont de Lomagne une toute nouvelle coiffure, courte, au carré et un peu stricte pour se lancer dans sa campagne pour les législatives et peut-être donner une image plus sérieuse et moins glamour.
Radicale
Dans la famille PRG (parti radical de gauche), on attendait le père, Jean-François Baylet, grand manitou toulousain de ce parti. Mais c’est la fille « putative », Sylvia Pinel, qui a finalement été choisie par le président de la République pour figurer au gouvernement.
Ascension
La native de Haute-Garonne et fille d’un agriculteur conseiller municipal s’est lancée en politique en débutant comme chargée de mission puis chef de cabinet du président du Conseil général du Tarn-et-Garonne, l’incontournable Jean-Michel Baylet. Elle a fêté ses 30 ans en devenant députée de la 2e circonscription du Tarn-et-Garonne, un mandat qu’elle va devoir confirmer face à l’UMP Philippe de Vergnette aux prochaines législatives.
Colère
Pas contente la ministre d’avoir été montrée du doigt par le site Deputesgodillots.info qui l’accusait de faire du tourisme parlementaire et pour son comportement inattentif dans l’Hémicycle. La députée avait alors menacé d’une plainte pénale et avait mis en demeure le site de retirer ses commentaires qu’elle jugeait injurieux, diffamatoires et en violation avec sa vie privée. Le site n’a rien retiré et la plainte n’a jamais été déposée.