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SNCF Voyages perd encore du terrain en 2014

La SNCF a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 1,5% et retrouve le chemin de la rentabilité. Mais les activités TGV et Voyages reculent dans le même temps.

La SNCF a dégagé un résultat net de 605 millions d'euros en 2014, pour un chiffre d'affaires de 27,2 milliards d'euros, en croissance de 1,5%. Une nette amélioration par rapport aux pertes de 2013 (-180 millions d'euros), liées au développement à l'international, qui compense le recul de l'activité TGV en France.

La SNCF reste en croissance grâce à l’international

La SNCF reste en croissance grâce à l’international (+7%). La part de cette activité, environ 20% en 2014, devrait continuer de progresser cette année, pour atteindre 27% du chiffre d'affaires global, soit environ 8 milliards d’euros. La plupart des branches de la SNCF sont en croissance, notamment SNCF Proximités (+3,5%), SNCF Logistics (+0,9%) et Gares & Connexions (+4,8%). Par ailleurs, le chiffre d’affaires des activités Transilien et TER est respectivement en croissance de +1,2% et +1,7% en 2014, alors qu’Intercités recule de -3,6%.

Politique des "petits prix"

Mais le chiffre d'affaires de SNCF Voyages, après une baisse de 1,4% en 2013, diminue de nouveau (-1,1%) à 5,85 milliards d’euros, malgré les activités de la grande vitesse européenne qui "affichent un dynamisme fort avec une croissance de +3,8%".

La branche enregistre également une nouvelle baisse de sa rentabilité, avec une marge opérationnelle de 10,4% en 2014 contre 11,4% en 2013. La hausse de la TVA de 7 à 10% depuis le premiers janvier 2014 et celle du coût des péages (+5%) ont contribué à cette dégradation.

"Malgré la stagnation économique persistante et l’intensification d’offres concurrentes (covoiturage et low cost aérien notamment), la politique commerciale efficace de "petits prix" permet la stabilité du trafic (hors impact grève de juin et à offre constante)", précise la SNCF dans un communiqué. De plus "hors péages, le ratio de marge opérationnelle sur chiffre d’affaires de la branche est en progression entre 2012 et 2014".

Dans le détail, toutefois, l'évolution de l'activité TGV est préoccupante. Le trafic baisse ainsi que les capacités. Selon le quotidien Le Monde, 30 rames ont sté supprimées du parc l'an dernier, et 12 ont été ajoutées. En valeur absolue, soit en nombre de passagers, le trafic baisse de 0,4%. Enfin, entre 2007 et 2014, la marge de la branche est passé de 18% à 10%.

Dette stable de 7,4 milliards d'euros

Les comptes de la SNCF intègrent, pour la première année, la réforme ferroviaire votée en août 2014, et qui induit un changement de périmètre. Au global, la marge opérationnelle diminue de 114 millions d'euros par rapport à 2013 et s'établit à 2,4 milliards d'euros. Le résultat net récurrent est quant à lui en baisse de 177 millions d'euros. En revanche, le cash flow libre est positif, et permet de stabiliser la dette à 7,4 milliards d'euros.

Pour 2015, la SNCF vise une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 3% à périmètre et change constants.

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