Slav’Tours, quand l’amour donne des ailes et des idées

Par amour pour une Française, Vaclav Krames a quitté la République tchèque. Parce qu’elle était Orléanaise, il est aujourd’hui plus Solognot que certains natifs de la région. En créant Slav’Tours en 1992 dans la ville de Jeanne d’Arc, l’ancien directeur de l’OT de Tchécoslovaquie à Paris était décidé à promouvoir l’Europe de l’Est, sans renoncer au plaisir de résider en province. Pari réussi. Quatorze ans plus tard, le TO a trouvé sa clientèle, constituée à 50 % de groupes et 50 % d’individuels, avec une commercialisation qui passe pour moitié par les agences.

C’est notre référencement dans le Guide du Routard qui a fait décoller l’activité. Je n’aurais jamais imaginé qu’un guide ait une telle influence, remarque Vaclav Krames. Le bouche à oreille, les mailings, la convivialité de l’équipe ont fait le reste. Notre clientèle nous joint par téléphone, fax ou mail de toute la France. Notre production est reprise par certaines agences et autocaristes. Et nous éditons en interne autant de minibrochures que nous avons de destinations.

La Croatie et les pays baltes battent des records

Une trentaine de pays figurent au savoir-faire du TO. Nous privilégions le service à la carte, avec une offre qui va du logement chez l’habitant au 5b. Notre réseau de bureaux partenaires et exclusifs dans 14 pays nous permet de maîtriser nos produits. Prague et la République tchèque représentent la moitié de l’activité, mais la Russie, la Croatie ou les pays baltes battent des records. Nous n’avons pas souffert en 2003. Les pays de l’Est ont la cote, se félicite Vaclav Krames qui continue d’explorer de nouvelles terres. Des brochures Ukraine et Biélorussie sont en préparation.