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Russie : l’aviation civile est au bord de l’effondrement selon des hackers

En Russie, l’aviation civile serait au bord de l’effondrement selon une attaque menée par des hackers ukrainiens.

Selon des sites spécialisés, la direction du renseignement de défense ukrainien affirme avoir mené avec succès une cyber-opération contre l’agence de l’aviation civile de Russie, connue sous le nom de Rosaviatsia. L’agence a rapporté le 23 novembre qu’à la suite du piratage, elle a obtenu « un grand volume de documents confidentiels », notamment une liste de rapports quotidiens de Rosaviatsia s’étalant sur plus d’un an et demi.

Rosaviatsia est chargée de superviser l’industrie de l’aviation civile en Russie et d’assurer sa sécurité. Selon les services de renseignement de défense ukrainiens, l’analyse des documents divulgués indique que le secteur de l’aviation civile russe « est au bord de l’effondrement ».

Plus de 180 accidents en un an en Russie

L’agence de renseignement ukrainienne assure que, depuis janvier 2023, près de 185 accidents (sans victimes) ont été recensés dont la majorité concerne des vols « petit-courriers russes ». Selon elle, l’augmentation signalée des accidents et des dysfonctionnements des avions en Russie est attribuée aux sanctions étrangères. Les sanctions comprennent l’interdiction de fournir des avions et des pièces de rechange, le refus de mises à jour de logiciels, la détention d’avions russes à l’étranger et un accès restreint aux informations météorologiques pour la navigation aérienne.

Par exemple, en mars de l’année dernière, les employés de Rosaviatsia auraient dû repasser au stylo et au papier après une grave cyberattaque. L’agence aurait également perdu un an et demi de travail. Oleg Panteleyev, directeur d’AviaPort.ru, a déclaré à l’AFP : « Les conditions dans lesquelles les compagnies aériennes russes opèrent sont certainement devenues beaucoup plus difficiles et les risques pour l’industrie ont évidemment augmenté ».

L’agence ukrainienne a publié des captures d’écran de documents qui auraient été divulgués et a répertorié certains faits qu’elle en avait appris. L’authenticité des données n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

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