Royal Tours décrète la relance

Il faut sauver le TO Royal Tours ! La famille Chaoui, qui l’a créé et le dirige, a décrété la mobilisation générale, aussi bien pour renouer avec la croissance (l’activité est en baisse de 20 à 30 %), que pour affronter les prochains défis du secteur et en premier lieu, la concentration de la distribution. « Quand Afat Voyages et Selectour, qui nous référencent l’un et l’autre, vont faire un tri dans leurs fournisseurs, nous ne voulons pas être les derniers de la classe », explique Mehdi Chaoui, DG du TO. Royal Tours souffre de la crise actuelle mais aussi, depuis plusieurs saisons, de la désintermédiation des ventes vers le Maroc, sa première destination. Face à une concurrence accrue, le spécialiste a péché, de surcroît, par manque de dynamisme commercial. La reconquête passe donc par « un remaniement total de l’entreprise ». D’où le recours à Bernard Saur (ex-Amex et Selectour), en tant que conseiller pour la stratégie, et à Catherine Aiello (ex-Selectour et MSC), chargée de mission pour assurer la direction commerciale. Le poste n’était plus pourvu depuis trois ans. Communication, animation des ventes et formation sont les leviers identifiés de la relance, dont les agences verront les premiers effets dès juin. Une newsletter hebdomadaire regroupera les promotions. Un grand challenge de ventes, baptisé Royal’tease, structuré par périodes, courra jusqu’à la fin de l’année, avec à la clé des séjours à l’Eden Andalou, mais aussi des objets de décoration marocaine. Enfin, autour de Royaux thés, dans des lieux choisis par les commerciaux de leur région, les agences bénéficieront de modules de formation. Cette remise en route se doublera d’un travail de fond sur la production, avec de nombreuses innovations annoncées dans la brochure annuelle Maroc, à paraître à l’automne. Celle-ci sera sans prix, avec un renvoi vers le site du TO, qui donnera les tarifs en temps réel. Histoire d’être aussi réactif que les agences en ligne.