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Parc des Tours del Paine

Le pays du vent et des guanacos

Un jour, je serai reine de Patagonie plaisante Emilie, une Française mariée avec un Chilien qui a obtenu la citoyenneté patagonne. Sa boutade est un clin-d’oeil à Orelie-Antoine de Tounens, un Don Quichotte périgourdin qui s’autoproclama roi de Patagonie et d’Araucanie au XIXe siècle. Son pseudo-règne, auquel seuls les Indiens Mapuche ont cru, tient du conte. L’écrivain Jean Raspail, devenu consul général de Patagonie, en a fait un livre. Nous sommes sur les terres du doux rêveur Orélie-Antoine, à Punta Arenas. Là où le climat rebute la végétation et la population… Sauf les amoureux des grands espaces comme Emilie, devenue guide locale. Nous la suivons en titubant, sous l’effet du vent qui souffle sur la steppe. Nous pénétrons dans le Parc Torres del Paine, grand comme le Luxembourg. Ses tours, s’élevant à plus de 2 500 mètres, sont connues pour leur beauté froide. Mais aujourd’hui, les nuages nous en privent. La nature se livre autrement, par ses maquis fauves, ses lacs turquoise, sa faune. Des guanacos (lamas sauvages) cherchent leur pitance. Tout près, un renard s’acharne sur la dépouille d’un de leurs congénères. En bons charognards, des condors surveillent leur futur festin. Plus loin, nous marchons le long du lac Grey, et de ses icebergs bleutés. La chance nous sourit en fin de journée : les tours se donnent enfin en spectacle. Grandiose récompense à 360°, avec un parfum de bout du monde. Le soir approche. Des trekkeurs plantent leur tente pour passer la nuit dans le parc. Heureux hommes.

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