Olivia Grégoire ministre : stop ou encore ?
Le gouvernement Attal est partiellement constitué. Parmi les sièges vacants figurent le Tourisme et les Transports.
Le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé, le 11 janvier 2024, une seule partie du gouvernement. Deux semaines plus tard, quelques ministres délégués et secrétaires d’Etat ne sont toujours pas désignés. Quand le seront-ils ? La date du 26 janvier a un temps circulé. Finalement, il faudra davantage patienter.
« Le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale le 30 janvier 2024. Le gouvernement sera complété à l’issue », indique mercredi Matignon à L’Echo touristique.
Olivia Grégoire dans l’expectative
En attendant, Olivia Grégoire, jusqu’alors ministre déléguée au Tourisme, ne répond plus aux sollicitations des professionnels du secteur et des journalistes. Sa mission sera-t-elle reconduite ? Des professionnels du tourisme ont le pressentiment qu’elle va la poursuivre.
« En politique, jusqu’au dernier moment, on ne sait pas, prévient néanmoins une source proche de Bercy. Chaque jour qui passe peut donner lieu à une nouvelle situation. Tout le monde spécule. Mais finalement, seul le président sait. » Son Premier ministre aussi.
Pour l’heure, entre la grogne des agriculteurs et les polémiques entourant Amélie Oudéa-Castéra, la ministre de l’Education, des Sports et des JO, le gouvernement ne sait plus où donner de la tête.
A quelques jours des dernières nominations, pour les dossiers en cours, les organisations professionnelles du tourisme et des transports frappent à la porte d’autres ministères : celui du Travail, Bercy, ou encore Matignon. Pas simple.
Qui pour remplacer Beaune ?
Pascal de Izaguirre, lui, n’attend pas le casting complété d’Attal. Le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a déjà partagé les attentes et doléances du secteur envers le futur ministre délégué aux Transports. Car si son successeur n’est pas désigné, Clément Beaune a bel et bien fait ses cartons. Les compagnies aériennes ne boudent d’ailleurs pas le départ de cet ancien ministre délégué pro-train quand son prédécesseur, Jean-Baptiste Djebbari, était pro-aérien. Le grand écart.
« Nous attendons le nouveau gouvernement, a souligné mardi Pascal de Izaguirre. Et on va se mettre au travail dès que nous connaîtrons nos interlocuteurs. »
A quelques mois des Jeux olympiques, les sujets prioritaires ne manquent pas. La France escompte plus de 100 millions de visiteurs étrangers, un record historique.