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Locations illégales type Airbnb : Paris multiplie les amendes

Gare aux « professionnels » déguisés en amateurs : le nombre de logements épinglés par la capitale augmente significativement depuis le début de l’année.

Paris hausse encore le ton, avec des sanctions visant notamment à dissuader les multi-propriétaires. Du 1er janvier au 15 août 2018, le montant des amendes infligées pour des locations illégales d’appartements parisiens sur des plates-formes comme Airbnb atteint 1,384 million d’euros d’amendes, contre 1,319 d’euros million sur l’ensemble de l’année 2017, révèle RTL.

Au total, 111 condamnations ont été prononcées depuis le 1er janvier, soit déjà 30 appartements loués illégalement de plus que sur l’année dernière. Les amendes sont prononcées dans 80% des cas en première instance. Leur montant moyen s’élève à 12 468 euros, mais avec des pics à 50 000 euros demandés par la justice.

Les juges ont « la main plus lourde »

« Il y a eu une augmentation très nette de ces amendes parce que nous avons décidé de renforcer nos contrôles, de multiplier les opérations coup de poing, c’est-à-dire qu’il y a une brigade chargée d’effectuer ces contrôles sur le terrain, nous les avons multipliés », a expliqué ce matin sur RTL Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris, en charge du logement. Toutefois, les vérifications restent en nombre très limité au regard du nombre global d’annonces publiées. Par ailleurs, les juges ont la main plus lourde, a ajouté Ian Brossat, qui milite aussi pour des sanctions applicables aux plates-formes de locations saisonnières.

Les « professionnels » qui en font leur commerce sont dans le viseur de Paris, pas les locations occasionnelles entre particuliers.

Depuis le 1er décembre 2017, tout loueur de meublé touristique doit être enregistré auprès de la mairie de Paris, son numéro d’enregistrement devant figurer sur l’annonce en ligne. La durée légale de location autorisée atteint 120 jours par an au maximum pour les résidences principales.

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