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L’édito de Dominique Gobert : vous avez dit Tourisme ? Quel gros mot !

Tout ça pour ça. Le nouveau gouvernement de Dame Borne est constitué. Et l’on revient au monde d’avant, celui dans lequel le vocable tourisme était considéré comme un gros mot de la part des politiques…

Mais oui, c’est un fait, tout évolue, mais rien ne change. Pourtant, Dame Borne avait œuvré, sous Président Macron, au ministère des Transports. Ben, dans la première (?) fournée des ministres, pas de ministre ou même de Secrétaire aux Transports…

Tourisme, avez-vous dit ? Allons, pas de gros mot, pas d’insulte, restons entre gens de bonne compagnie. Un ministre du Tourisme, alors que la pandémie s’éloigne, que finalement les entreprises du tourisme retrouvent (?) des couleurs, que les hôteliers, que les restaurateurs ne trouvent pas de personnel. Que Dame Hidalgo s’emploie à décourager les touristes étrangers de se rendre dans la capitale, qu’Atout France est dans un état proche de la déliquescence. Pour quoi faire ?

L’édito de Dominique Gobert : désolé, c’est encore moi !
Dominique Gobert, éditorialiste

Comme me le dit Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, je ne peux pas croire qu’un secteur qui représente 8% du PIB français ne dispose pas au moins d’un ministre lequel devrait être rattaché directement au Premier ministre. Et, fataliste mais optimisme, d’envisager un « deuxième service » !

Bien sûr, pour être ministre, il ne faut pas nécessairement être d’une extraordinaire compétence, mais quand même. Quand je vois la nomination d’un Riester, lequel n’avait pas fait d’étincelles à la culture, qui était passé sans coup férir au commerce extérieur et à l’attractivité, avec une telle discrétion que personne n’a pas juger de son boulot… Mais bon, lui, il reste !

En revanche, Frère Lemoyne n’aura pas démérité. Peut-être aura-t-il été un peu trop discret. Mais quand on bosse, on ne peut pas être à la fois devant les caméras et les mains dans le cambouis.

Pour les Transports, même si Djebbari n’était pas une flèche pour un ministre délégué aux Transports, si je puis me permettre, ça risque aussi de faire désordre si personne ne s’occupe du secteur. D’autant qu’à l’approche des grands congés estivaux, il m’étonnerait que syndicats SNCF ou SNPL ne restent les bras croisés. Ou plutôt si, mais là, je suis très mauvaise langue.

J’ai vraiment l’impression de revenir dans « le monde d’avant », celui où le tourisme ne représentait qu’une porte d’entrée (de service) pour les politiques en mal de gouvernement. Combien d’ailleurs, en avons-nous connu, investir un gouvernement pas la petite porte du tourisme. J’ai encore le souvenir de Bécassine ou de Fred Zadig. Au moins, on rigolait bien…

Du coup, comme le souligne une consœur journaliste spécialiste du transport, je pense que nous allons prendre, dans la presse professionnelle, un congé sabbatique…

Dommage, ça devenait intéressant…

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