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L’édito de Dominique Gobert : IFTM, reprise ou survie ?

Allez, on y croit. Mardi, le salon des professionnels du tourisme, Top Resa IFTM, va ouvrir à nouveau ses portes à la Porte de Versailles, à Paris. Reprise de la vie normale… ou tentative de survie ?

Survie, je n’y crois pas trop, bien au contraire. La profession, dans son ensemble, a montré durant ces derniers mois insupportables qu’elle avait encore des ressources et surtout une formidable aptitude à résister. Quoi qu’il arrive et surtout, pour une fois, grâce au soutien des pouvoirs publics.

Je dirais même que cette crise atroce aura eu au moins un avantage pour le secteur : enfin, nos gouvernants ont découvert que cette industrie représentait un véritable secteur économie pour le pays.

Mieux, et il faut saluer l’opiniâtreté de Frère Lemoyne, notre secrétaire d’Etat au Tourisme qui a « fait le job », souvent contre l’inertie et le dédain de Bercy. Mais ça, c’est autre chose. Sans oublier le remarquable boulot accompli par l’ex-Znav, devenu EdV, et son complice de toujours, cet excellent Seto.

Dominique Gobert, éditorialiste

Jean-Baptiste Lemoyne viendra d’ailleurs inaugurer cette nouvelle édition de l’IFTM, annonciateur – du moins on l’espère – de bonnes nouvelles. Car le secteur, quoi qu’on en pense, est toujours en grande difficulté.

Pour l’instant, les vacances « bleu-blanc-rouge » ont plutôt bien fonctionné… encore que l’arrivée des touristes internationaux ne soit pas franchement une réussite. Tiens, d’ailleurs, j’en profite pour m’étonner des récentes déclarations faites chez nos confrères du Figaro, d’un certain Hocquart, adjoint au tourisme à la mairie de Paris de Dame Dalgo. Ce dernier, écolo tendance « dure », voit d’un mauvais œil vert, la venue des touristes étrangers dans la capitale. Il est vrai qu’un touriste chinoa ou yankee est obligé d’emprunter un aéroplane pour atterrir à Paris.

Pour les voyagistes, pour les distributeurs, rien n’est encore gagné. Comme je le disais récemment, nombreuses sont les destinations étrangères qui restent d’un accès très restreint, pour ne pas dire impossible aux touristes français.

Sans compter notre propres destinations d’Outre-mer… En Guadeloupe, à la Martinique, à La Réunion, en Polynésie, pour le moment, la situation reste compliquée.

Néanmoins, on va y croire. Parce qu’il n’y a pas d’autres solutions. Et que, quoi qu’il en coûte, il va encore falloir faire preuve de patience, même si, hélas, tout le monde ne s’en sortira pas indemne.

Et, pour conclure, la question qui fâche, en ce contexte délicat : Président Macron, qui se déplace à droite ou à gauche pour inaugurer certains salons improbables, n’aurait-il pas pu venir, enfin, porter la bonne parole aux professionnels ? Il me semble qu’en début de campagne électorale, ça aurait eu de la gueule.

Mais bon… Faut pas rêver.

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