Le siège de Fram entame une grève
Environ 85% des salariés de la maison-mère à Toulouse ont arrêté le travail hier, pour contester la suppression partielle d’une prime.
La grogne monte chez Fram. Le TO, qui s’attend à de lourdes pertes en 2011, fait face à la deuxième grève depuis sa création en 1949. C’est la suppression des primes de fin d’année qui est à l’origine du mouvement social observé hier par les salariés du siège toulousain. Environ 85% des employés ont observé l’arrêt de travail.
Antoine Cachin aurait proposé que soit versé seulement 50% du montant des primes, qui représentent environ un mois de salaire. Pour Serge Laurens, directeur de la communication, ces "primes de gratification" sont, par essence, variables. "Fram subit l’environnement économique difficile, accentué par ce qu’il se passe dans les pays arabes, ajoute-t-il. Nous finirons l’année à -7%, et les résultats financiers ne seront pas bons. La question est : doit-on conserver 100% des primes?".
Oui, répond Laye Simakha, délégué CGT. D’autant, selon lui, que les actionnaires ont reçu il y a quelques mois 2,6M€ de dividendes, quand le versement de la prime ne représente que 800 000€.
Les syndicats, dont la CGT, appellent à poursuivre le mouvement aujourd’hui mercredi. Reste à savoir si le conflit sera terminé lors de l’arrivée du successeur d’Antoine Cachin, lequel quitte son poste de président du conseil de surveillance le 16 décembre.
