Le montant des sinistres divisé par deux à l’APST
Le premier semestre 2012 se termine pour l'APST avec une quinzaine de défaillances, pour un montant de 700 000 euros.
A mi-chemin, le bilan de l’association est loin d'être dramatique. "Au 30 juin 2012, l’APST a enregistré une quinzaine de défaillances pour un montant brut de 700 000 euros, contre 1,6 million d’euros un an plus tôt", explique Raoul Nabet, président de l’association. Contrairement à l’an dernier, l’APST n’a pas fait face en ce début d’année à de lourds sinistres, comme cela avait été le cas de Vertycal et Vision du Globe en mai 2011. "A cette même période, l’APST avait commencé à payer", rappelle-t-il. Au total, les deux sinistres lui ont coûté 2,2 millions d’euros.
Raoul Nabet attribue également ces meilleures performances au fait que "les adhérents soient très attentifs et réactifs à leur situation" et qu’ils "prennent des dispositions nécessaires afin d’éviter de déposer le bilan".
Le nouveau dispositif de contrôle actuellement déployé au sein de l’association va également permettre à l’APST de renforcer sa politique de prévention et d’améliorer sa gestion. "Nous avons réalisé 50% du plan de transformation. Fin mars 2013, tout sera automatisé", explique-t-il.
Ainsi, d’ici moins d’an an, les adhérents seront contrôlés plus rigoureusement. Les entreprises "sous surveillance" pourront être examinées automatiquement chaque mois, au lieu d’une fois par an actuellement.