Lastminute.com compte être bénéficiaire dans un an
Le britannique lastminute.com a annoncé une perte avant impôts de 11,1 millions de livres (18 millions d’euros) pour le 1er trimestre de l’exercice 2001/2002, en baisse de 4,7% par rapport à la même période de l’exercice précédent.
En l’espace d’un an, son déficit a été divisé par sept au Royaume-Uni, alors qu’il a diminué de 78% en France. Le spécialiste de la vente de produits à la la dernière minute via Internet, qui a fait l’acquisition du groupe français Dégriftour en 2000, a réaffirmé sa volonté de dégager un bénéfice d’exploitation dans ces deux pays d’ici au mois de juin. «Nous prévoyons toujours que les comptes globaux de Lastminute.com passent au vert début 2003», souligne Brent Hoberman, co-fondateur et directeur général.Au cours du dernier trimestre, le montant total des transactions a atteint 51,5 millions d’euros (+56,8%), pour un chiffre d’affaires de 7,75 millions d’euros (+63,7%). «La Grande-Bretagne tire la croissance, mais tous les marchés se développent.» Le pays d’origine du site génère 55,3% du volume d’affaires global, contre 43,3% pour les «autres pays européens» parmi lesquels la France domine, le solde venant des filiales.Toujours adossé aux marques Dégriftour et lastminute.com, le site français bascule progressivement sur la plate-forme technologique mise en place en Grande-Bretagne, la migration devant être bouclée à la fin de l’année. Il continuera à fonctionner sur Worldspan et Amadeus, ajoute Brent Hoberman. Linda Lainé
