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Fevad : l’e-tourisme en mal de croissance

L’e-tourisme recule (-1 %) pour la première fois, selon la Fevad. Pourtant, certains sites de voyages, hors panel, résistent à la crise.

L’e-tourisme est en panne, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) : au premier trimestre, le secteur dévisse, du moins, un peu (-1 %). C’est un renversement de tendance historique, qui fait suite à +20 % au premier trimestre 2008. Il traduit la maturité des sites de voyages, mais aussi l’impact de la crise sur les arbitrages de dépenses. « Depuis le début de l’année, nous sommes en positif, assure Pierre Alzon, DGA de Voyages-sncf.com. Certains acteurs souffrent donc beaucoup…

DES CHIFFRES À RELATIVISER

Et quand l’e-tourisme s’enrhume, c’est tout l’e-commerce qui tousse, souligne la Fevad. Les principaux marchands, soit les 33 sites matures, dont ceux du voyage, marquent le pas : leurs ventes progressent de 5 % au premier trimestre, contre +16 % un an plus tôt. Pourtant, les chiffres de l’organisme méritent d’être relativisés. Seuls six sites de voyage entrent dans les statistiques consolidées : Accor Hotels, Expedia, Nouvelles Frontières, Voyages Loisirs, Voyages-sncf.com et lastminute.com. Manquent à l’appel des Opodo, Promovacances, Airfrance.fr et autres Go Voyages. « D’après nos estimations, les ventes en ligne de vols secs ont augmenté de 8 % au premier trimestre », nuance Carlos Da Silva, PDG de Go Voyages, qui affiche à lui seul +30 % sur les trois premiers mois de l’année. De son côté, Opodo.fr annonce +40 % en nombre de transactions. Patrick Hoffstetter, DG de Lastminute.com, convient du manque de représentativité des statistiques de la Fevad, dont il est administrateur. « Selon nos données, l’e-tourisme dans son ensemble pèse moins de 4 MdsE en 2008, dont 2,2 Mds viennent de Voyages-sncf.com. Dans le panel réduit de la Fevad, le poids du rail dépasse largement les 50 %, et vient fortement biaiser les résultats du secteur. Le panel a le mérite d’exister, mais il faudrait l’ouvrir à d’autres acteurs. » Problème, les grands sites ont scellé une chape de plomb sur leurs chiffres.

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