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Défaillance de Malev : les agences devront demander les remboursements au BSP

Suite à l’arrêt des vols de Malev, Iata demande aux agences de payer le BSP, mais va bloquer les fonds.

A une semaine d’intervalle, Spanair et Malev ont suspendu leurs activités. L'association internationale du transport aérien (Iata) adopte, en conséquence, des modalités différentes, voire opposées.

S’agissant de la compagnie hongroise Malev, Iata va effectuer les prélèvements le 15 février, et les bloquer, quel que soit le mode de paiement. Les agences devront demander les remboursements au BSP, à une date qui sera fixée après la signature d’un accord à ce sujet entre l’association et le transporteur défaillant. Concernant la compagnie espagnole Spanair, les agences doivent au contraire envoyer les demandes de remboursement à la compagnie, et ce, en application de la résolution 850 attachment F. Iata choisit son mode opératoire en fonction de la relation de confiance qu’elle peut avoir avec le transporteur, et dit toujours favoriser la solution qui sera la moins pénalisante pour les distributeurs (plus d'information via BSPlink).

Arrêt des vols depuis vendredi 3 février

La compagnie hongroise Malev a annoncé vendredi avoir cessé ses opérations faute de liquidités, un mois après avoir été forcée par l'Union européenne à rembourser à l'Etat, une aide financière jugée contraire aux règles de la concurrence. "Depuis 05h00 GMT le 3 février, après avoir opéré pendant 66 ans de façon presque ininterrompue, Malev ne décolle plus", a déclaré la compagnie dans un communiqué diffusé sur son site web. La veille, le tribunal de Budapest avait ordonné un moratoire extraordinaire pour la compagnie et l'avait placée sous l'autorité d'une société de supervision chargée de s'occuper de sa gestion jusqu'à ce qu'un repreneur ou un partenaire lui soit trouvé.

Pour les TO spécialistes de l'Europe de l'est, cette défaillance est évidemment une mauvaise nouvelle, même si ni Amslav, ni Alest Voyages que nous avons contactés n'avaient actuellement de dossiers en cours. "Nous avons des clients qui partent ce week-end sur Air France qui dessert Budapest en code-share avec Malev. Mais nous n'avons aucune inquiétude puisque, même si les appareils de Malev sont cloués au sol, Air France re-protégera forcément les clients sur un des siens", explique Jane Mulholland chez Alest Voyages.

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