Début de vacances galère pour les passagers d’un TGV
Les passagers d’un Paris-Grenoble ont mis douze heures, au lieu de trois, pour effectuer leur voyage.
Partis de Paris vendredi à 19h37, les 630 passagers du TGV à destination de Grenoble et d'Avignon sont restés bloqués pendant près de quatre heures trente en rase campagne, à hauteur de la commune de Curtil-sous-Burnand, sans eau ni électricité.
Après plusieurs pannes, ils sont arrivés à Lyon vers 3 heures du matin, soit 12 heures après être partis de Paris. En guise de consolation, la SNCF offrira aux infortunés voyageurs un aller-retour Paris-Grenoble, en plus du remboursement intégral de leur billet de train accordé aux autres passagers.
"Un rare incident technique"
Le ministre délégué des Transports, Frédéric Cuvillier, a demandé que la SNCF lui remettre un rapport dans les prochains jours, afin de lui expliquer "les incidents de la nuit". Dès vendredi soir, la compagnie a parlé d’un "rare incident technique". Il s’agirait principalement d’une panne de motorisation.
Le président de la SNCF sera reçu le 12 juillet au ministère pour commenter ce rapport et évoquer "les mesures plus générales que compte prendre la SNCF pour améliorer la qualité du service offert aux voyageurs". "Les décisions prises à l'issue de cette rencontre feront l'objet d'un suivi attentif en conseil d'administration et d'un compte rendu régulier au ministre", précise le ministère.
Selon la radio RTL, un passager du TGV Paris-Grenoble aurait décidé de porter plainte contre la compagnie ferroviaire pour "mise en danger de la vie d'autrui". Selon lui, des manquements à la sécurité des personnes ont été relevés.
