Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

British Airways reste confiante

Malgré une concurrence féroce, la compagnie aérienne a connu une activité stable en transportant 3 millions de passagers entre la France et la Grande-Bretagne l’an dernier.

Assaillie par la pression concurrentielle des low cost et du train transmanche, British Airways (BA) est parvenue à limiter les dégâts dans l’Hexagone en 2006. Malgré une compétition qui a été la plus forte depuis des années, nous n’avons perdu que 30 000 passagers. Nous avons stabilisé notre trafic un peu au-dessous des 3 millions de personnes entre la France et la Grande-Bretagne, se réjouit Patrick Malval, DG France.

Les ventes en agences de voyages conservent le niveau de 2005, et représentent 75 % du chiffre d’affaires de la compagnie dans l’Hexagone. Nos ventes directes, constituées principalement par la clientèle partie un temps chez les low cost et revenue chez nous, ont augmenté de 20 % et représentent désormais 20 % de notre activité en France, poursuit Patrick Malval. Néanmoins, le marché haute contribution reste majoritairement entre les mains des distributeurs. Sur la seule ligne Paris/Londres, la part de marché de BA, en légère diminution, se situe entre 9 et 10 %, avec un trafic de 800 000 passagers.

Baisser les coûts GDS

En 2007, BA entend poursuivre la lutte, en mettant en avant ses correspondances à Heathrow. Bmi, qui a annoncé l’arrêt de ses vols depuis Paris, est la première victime d’Eurostar. Nous maintenons quant à nous l’intégralité de notre programme à Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille et Lyon, et nous ajoutons un sixième vol quotidien entre Nice et Heathrow, précise Patrick Malval. En outre, la compagnie est bien décidé à faire pression sur les aéroports régionaux, enclins à jouer la carte des low cost. Il y a une différence flagrante de traitement à Bordeaux entre Easyjet et British Airways, malgré notre présence sur l’aéroport depuis soixante ans. Si rien ne change, nous pourrions partir, menace Patrick Malval.

Enfin, concernant ses déboires avec les GDS, BA joue l’apaisement. Nous sommes toujours décidés à faire baisser nos coûts GDS de moitié. Pour l’instant, rien ne change en France et nous continuons à négocier. La compagnie est déjà parvenue à un accord avec Galileo en Grande-Bretagne et en Irlande. Dans ces pays, elle applique une surcharge de 3 E par segment pour toute réservation faite sur un autre système que Galileo…

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique