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Alitalia devra présenter un plan de sauvetage avant le 15 juin

Le gouvernement italien a accordé un répit à la compagnie aérienne Alitalia en repoussant la date-butoir à laquelle l’entreprise ferroviaire nationale devra soumettre une offre de reprise.

Un peu de répit pour Alitalia : le ministre italien de l’Economie, Luigi Di Maio, « a autorisé le report de la date-limite au 15 juin 2019 [pour déposer une offre de reprise, ndlr] », répondant favorablement à une demande des administrateurs de la compagnie de bénéficier d’un délai supplémentaire.

Alors qu’elle avait jusqu’à mardi pour soumettre son offre, la société des chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato (FS), qui pilote les efforts de sauvetage d’Alitalia, avait indiqué avoir besoin de plus de temps pour présenter son plan de sauvetage.

Au moins 40% de capital à trouver

FS avait déposé fin octobre une offre d’achat d’Alitalia, mais celle-ci ne prévoit pas qu’elle monte à plus de 30% de son capital. Elle est en discussion avec la compagnie aérienne américaine Delta, qui serait prête à acquérir 15% du capital. Le Trésor italien en prendrait également 15%, établissant ainsi la participation publique totale à 45%. Dans cette configuration, la compagnie devrait encore trouver un ou plusieurs partenaires pour combler les 40% de capital restants.

Ces derniers mois, la compagnie aérienne italienne, qui compte quelque 11 000 salariés, a notamment intéressé Easyjet, Delta ou encore Air France. La compagnie française semble pourtant s’éloigner de cette perspective, sur fond de tensions diplomatiques entre la France et l’Italie. En plein décrochage, Alitalia a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas prix, à laquelle elle n’a pas su répondre.

Jusqu’alors détenue à 49% par Etihad Airways, la compagnie aérienne des Emirats Arabes Unis, elle a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d’un plan de restructuration prévoyant 1 700 suppressions d’emplois.

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