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EasyJet et Delta confirment leur intérêt pour Alitalia

Dénouement en vue dans le feuilleton Alitalia. Les Ferrovie dello Stato (la SNCF italienne) ont confirmé avoir ouvert des négociations avec Delta et Easyjet. L’Etat italien reste très présent.

Réuni la semaine dernière au Palazzo Chigi, le conseil d’administration des Ferrovie dello Stato (Fs) – la compagnie publique des chemins de fer italiens – a éclairci la situation quant aux partenaires internationaux qui pourraient s’associer au plan de sauvetage d’Alitalia. L’américain Delta Air Lines et le britannique Easyjet, indiqués comme de possibles alliés depuis le départ, ont confirmé leur intérêt pour la compagnie nationale italienne. Au terme de ces négociations, le plan de sauvetage doit être présenté d’ici le 31 mars. Il est envisagé que Delta Air Lines gère les long-courriers à Rome, et Easyjet des moyen-courriers, au départ de Milan.

Selon le quotidien économique Il Sole 24 Ore, Air France-KLM aurait décidé, tout comme Lufthansa, de se retirer des négociations menées par Delta Air Lines avec FS. Les sources assurent qu’il s’agit d’une conséquence du refroidissement des relations diplomatiques entre la France et l’Italie. Pourtant, le vice premier ministre et également ministre de l’Industrie Luigi di Maio, qui est au cœur de la polémique entre les deux pays et qui a « suivi le dossier depuis des mois », assurait vendredi que « l’enthousiasme d’Air France n’a pas faibli ».

Progressivement, l’Etat reprend le contrôle

Une chose est sûre, encore une fois, l’Etat italien jouera un rôle dans le sauvetage de la compagnie. Luigi Di Maio a ainsi indiqué, jeudi, que le Trésor et les Ferrovie dello Stato pourraient prendre une participation de plus de 50% dans Alitalia.

Pour résumé, selon la presse italienne, Ferrovie dello Stato prendrait 40% des parts, Delta Air Lines et Easyjet se partageraient 40%. Les 20% restants reviendraient à des entreprises publiques comme Poste Italiane, ou aux mains de l’Etat. Le Trésor pourrait prendre jusqu’à 15% du capital de la compagnie aérienne, selon les propos attribués à Lui Di Maio. Ainsi, plus de la moitié du capital de la « nouvelle Alitalia » resterait entre les mains transalpines.

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