Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Lufthansa ne sauvera pas Alitalia

Lâchée par ses principaux actionnaires, la compagnie émirati Etihad et les banques, Alitalia cherche désespérément un repreneur. Beaucoup attendaient que Lufthansa se positionne. En vain.

Le feuilleton continue… Lors d'une téléconférence avec des analystes, Ulrik Svensson, directeur financier de Lufthansa, a déclaré que le géant allemand n'avait pas l'intention d'acheter Alitalia, démentant ainsi les rumeurs persistances de la presse.

"Nous ne sommes pas là pour acheter Alitalia", a simplement déclaré le CEO sans plus de commentaires lors de la publication par Lufthansa de son bilan financier du premier trimestre.

Un sauvetage raté à 7 milliards

L’Etat italien avait déjà indiqué qu'il ne renationaliserait pas la compagnie. Le chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, avait expliqué mercredi que la compagnie avait déjà coûté 7,4 milliards d'euros aux Italiens.

Mardi, le ministre italien des Transports, Graziano Delrio, avait même déclaré que la compagnie aérienne serait "vendue au plus offrant", tandis que Carlo Calenda, son homologue du Développement économique, jugeait alors "intéressante" une éventuelle reprise partielle par l'Allemande Lufthansa.

Selon les médias italiens, une faillite d'Alitalia mettrait en péril quelque 20 000 emplois, les 12 500 salariés de la compagnie aérienne et quelque 8 000 sous-traitants.

Plus que deux semaines de liquidité

Le conseil d'administration a convoqué les actionnaires le 2 mai après leur déclaration selon laquelle une recapitalisation était impossible. Ils se prononceront sur les prochaines étapes à suivre.

La compagnie ne possédant plus que deux à trois semaines de trésorerie, l'Etat italien va demander à l'Union européenne la possibilité d'accorder à Alitalia un prêt, d'un montant de l'ordre de 300 à 400 millions d'euros, "pour permettre à la compagnie de continuer à voler pendant six mois, jusqu'à son éventuelle reprise", a expliqué Carlo Calenda.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique