Algérie : las des transporteurs publics, le pays veut des investisseurs privés
L’Algérie veut de nouvelles compagnies de transport. Elle a donné son accord pour créer des compagnies aériennes et maritimes.
Le 8 février dernier, Aissa Bekkai, le ministre des Transports de l’Algérie, est intervenu sur Echorouk TV, une chaîne de télévision généraliste privée algérienne basée à Alger.
S’il a dépeint un tableau plutôt noir des transports du pays, pointant du doigt la mauvaise gestion et notamment la gabegie de l’Entreprise Nationale de Transport Maritime de Voyageurs et d’Air Algérie, il a également partagé des informations sur la création de nouvelles compagnies de transport.
Alors que le transport algérien est monopolisé par les compagnies aériennes et maritime nationales, le ministre indique avoir donné son accord de principe à une dizaine de sociétés pour la création de nouvelles compagnies aériennes et maritimes locales. Depuis début novembre 2021, 9 accords de principe ont été donnés pour des licences d’exploitation aérienne, et 7 pour l’exploitation maritime.
L’Algérie appelle les privés
C’est a priori une bonne nouvelle pour les passagers entre la France et l’Algérie, l’une des routes les plus importantes depuis Paris. Des voyageurs se plaignent régulièrement du manque d’une concurrence qui obligerait les acteurs à proposer des prix plus attractifs et une bonne qualité de service.
Selon le ministre, désormais, la liste potentielle compte 15 entreprises pour le secteur aérien et 11 pour le secteur maritime, marchandises et voyageurs compris. « La balle est dans le camp les investisseurs » a-t-il répété. Réitérant ainsi son encouragement aux opérateurs privés…
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