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3 Vallée sacrée

Route de l’architecture

Assis sur le seuil de leur maison familiale, des enfants tricotent à toute vitesse des bracelets en laine qu’ils vendront, quelques instants plus tard, aux rares visiteurs du village de Chinchero. Avec ses murets fortifiés et sa chapelle coloniale, c’est le premier d’une demi-douzaine de sites incas que l’on visite traditionnellement dans la Vallée sacrée. À Moray, un profond et impressionnant amphithéâtre en terrasses concentriques servait de laboratoire de recherches agronomiques. À Salinas, les Incas ont aménagé 4 000 bassins pour la rétention d’eau salée qui jaillit de la montagne. Ils y récoltaient le sel pour l’alimentation de leur bétail. Le site est encore en activité. À Ollantaytambo, au fond de la vallée, une dernière forteresse inachevée surplombe la rivière Urubamba. Des blocs de porphyre rose impeccablement sculptés dessinent des murailles et leurs ouvertures trapézoïdales. Redescendus des terrasses de la forteresse par des escaliers aussi raides qu’une échelle, nous goûtons aux danses tribales exécutées par un groupe portant des cagoules en laine, devant une petite église. Nous nous engouffrons dans la cour d’une ferme, où un drapeau signale que « la chicha est prête ». Une dizaine de vieux paysans se partagent cette boisson tiède à base de maïs, au goût voisin d’une bière en cours de fermentation. Étrange apéritif, la carafe passe de mains en mains. Le repas, à base de brochettes, sera très copieux.

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