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XL Airways se fait beau avant sa vente

Le groupe français, fier de sa vocation charter, affiche un CA de 360 M€ pour son exercice 2007/2008, 8M€ de bénéfice et autour de 50 M€ de trésorerie. Il est aussi impatient de trouver son nouveau propriétaire.

 

Le groupe français XL Airways, qui comprend la compagnie éponyme, Héliades et Crystal TO, voudrait vite être fixé sur son avenir capitalistique. Ce survivant de la faillite du britannique XL Leisure group le 12 septembre 2008 a été repris par le fonds islandais Straumur-Burdaras, qui aujourd'hui veut s'en défaire. Parmi la liste des prétendants figureraient, entre autres, Exotismes ou Aigle Azur. Mais le processus de vente prend trop de temps au goût de Laurent Magnin, son PDG non-actionnaire. « Notre actionnariat n'a pas toujours été à la hauteur de la force de l'entreprise », reconnaît-il. « Notre modèle est vendable et il a une valeur, mais ce dont à besoin XL Airways, c'est que ça se calme au niveau des actionnaires. « Nous sommes agacés par ce problème », ajoute-t-il. Le groupe affiche une résistance qui le met en tête de gondole. La compagnie affiche une croissance de son CA de 28 % à 271 M€, dépassant le million de passagers. Au niveau du groupe, le CA est de 360 M€ (+ 22 %) pour 8 M€ de bénéfice net consolidé et « autour de 50 M€ de trésorerie » aujourd'hui. Il se targue d'être la seule compagnie charter à faire du long et moyen courrier, assurer sa rentabilité sur la souplesse de sa flotte en fonction des saisons, et de sa capacité à se vendre sur les marchés étrangers. Il n'est toutefois plus vraiment le seul, et le sera probablement de moins en moins dans l'avenir, à couvrir le moyen et long courrier, selon son propre aveu. De plus, Laurent Magnin reconnaît « une grosse concurrence sur la république dominicaine », une grosse activité pour le groupe, et des conditions de marché pénalisantes comme les taxes aéroportuaire d'ADP. Enfin, il assume « l'échec » de XL.com, notamment sur le marché  des packages.
 

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