Wasteels : la machine TC se met en route

La saga Wasteels prend fin. L’offre de reprise de 36 agences (sur 68) et de 104 salariés (sur 258) présentée par Thomas Cook a eu logiquement la faveur du tribunal de commerce de Bobigny. Et c’est à un prix qualifié de marginal par le groupe lui-même que cette acquisition s’est faite. « Le montant de la transaction s’élève à 600 000 E en cash, soit le prix d’une agence à Paris », note Denis Wathier, le président du directoire de TC. Après étude, l’intérêt s’est donc porté sur les 36 agences les plus orientées tourisme et surtout celles qui présentent un profil de rentabilité acceptable avec une marge de progression rapide. Le groupe, qui reprend également la totalité des contrats clients en cours, s’est en effet fixé un an pour relancer complètement l’activité des 36 points de ventes qui tournait au ralenti depuis plusieurs mois. Pour y parvenir, TC va s’appuyer sur son savoir-faire et sa force de frappe à l’aide notamment de son volumineux fichier clients. « Il faut tout reprendre à zéro. Nous allons procéder comme pour l’ouverture d’un point de vente », ajoute Denis Wathier. Les 103 salariés vont également bénéficier d’une formation aux techniques de ventes, aux outils maison ainsi qu’à l’offre – bien,qu’étant franchisés Thomas Cook, cette dernière leur soit déjà familière. L’acquisition de ces 36 agences permet également à Thomas Cook d’étendre son maillage régional et de se renforcer dans les zones où il n’était pas suffisamment présent, particulièrement dans l’est de la France, « un axe prioritaire depuis longtemps », rappelle Denis Wathier. La marque Wasteels, dont la notoriété est plus qu’écornée, va en revanche très vite disparaître de la devanture des agences. Cette opération permet au numéro 2 en Europe de disposer d’un réseau intégré de 299 agences en France, alors qu’en parallèle, les négociations avec d’autres mini-réseaux se poursuivent pour atteindre une centaine de franchisés supplémentaires d’ici à trois ans.