Un safari grandeur nature à Planète sauvage

C’est à un éductour pas comme les autres que j’ai participé en juin dernier, entre jungle et savane. Pourtant pas de long trajet en avion ni de décalage horaire éreintant ! C’est à quelques kilomètres de Nantes que je me suis dépaysée, grandeur nature, à l’invitation de Planète Sauvage, le parc animalier installé sur un site superbe de 140 hectares.

Pour nous mettre dans l’ambiance et partir à la rencontre des 2 000 animaux s’ébattant en liberté, notre groupe a immédiatement embarqué pour un safari à bord d’un gros camion tout terrain. Avec sa benne aménagée, grillagée et vitrée, il offre un point d’observation idéal. Nous étions donc aux premières loges pour suivre la course des antilopes, le combat des lions – un peu énervés ce jour-là ! – la sieste des ours ou la promenade des gracieuses girafes, avec leurs adorables girafons.

Cette formule, proposée en option de la visite classique du parc dans son propre véhicule, est vraiment à conseiller. Pendant deux heures, on approche au plus près des animaux, en sortant de la piste, en faisant des stops le temps nécessaire pour les surprendre et, surtout, en bénéficiant des commentaires et anecdotes très instructifs du chauffeur-guide. Rien à voir avec une visite de zoo. Bref, on s’y croirait ! Un peu comme si, tout à coup, on était transporté en pleine savane, au Kenya ou en Tanzanie, dans le bush australien ou dans les grandes prairies américaines. Il y a de l’espace et plus de 150 espèces d’animaux. C’est absolument magique.

Pour pousser l’illusion plus loin, Planète Sauvage a installé au coeur du parc un bivouac qui peut accueillir, pour une nuit, les aventuriers en herbe. Nous n’avons pas vécu l’expérience, seulement visité les installations. Mais j’ai été bluffée. Le site est digne des lodges du Kenya avec cinq tentes grand luxe, joliment décorées dans l’esprit du film Out of Africa. Lits de camp avec matelas et couettes moelleuses, malles-cabines avec nécessaire de toilette, beaux livres et objets ethniques… aucun détail n’a été négligé. Et les prestations sont haut de gamme, à l’image des douches et sanitaires en teck.

Un bivouac pour s’y croire

Nous avons pris l’apéritif sous le grand auvent en bois, avec vue sur les zèbres et les yaks, si proches dans les prairies alentour qu’on pourrait presque les caresser… On peut aussi apercevoir, derrière les arbres, les loups qui rôdent en meute. Je me serais bien vue passer la nuit là, autour du feu de camp, dégustant une brochette de kangourou proposée au menu. Le bivouac est à recommander tout autant aux individuels et familles qu’aux groupes et incentives.

J’ai poursuivi l’après-midi à pied, en me faisant quelques émotions fortes. Le parcours Jungle, qui permet de découvrir des centaines de macaques chahutant avec des cochons d’Asie placides, est génial. Là encore, la magie opère. Mais gare au vertige, car il faut emprunter un pont de lianes étroit de 250 m de long, suspendu à 5 mètres du sol… Les moins audacieux se contenteront du spectacle derrière une baie vitrée. Tout a été parfaitement pensé, y compris la reconstitution un peu plus loin d’un village africain de cases, qui abritent des petits animaux étonnants : coatis, ratons laveurs, loutres… sans oublier des perroquets et aras splendides, même s’ils sont attachés. En repartant le soir à Cholet, j’avais l’impression d’avoir fait un grand voyage !

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