Transatlantique : le grand voyage

Le lancement très mé-diatique, il y a un an, du Queen Mary 2, construit dans l’Hexagone à Saint-Nazaire, a relancé l’intérêt des Français pour les traversées transatlantiques. De 1 650 passagers en 2004, ils devraient être environ 2 200 à embarquer, cette année, à bord du nouveau liner de la compagnie Cunard, pour vivre un grand voyage, hors du temps, de six jours, entre Southampton et New York.

Dans le sillage du plus grand navire du monde, toutes les grandes compagnies spécialisées proposent également des croisières trans- atlantiques quand, au printemps et à l’automne, elles font passer une partie de leur flotte de la Méditerranée aux eaux chaudes des Caraïbes ou de l’Amérique du Sud. C’est un vrai produit qui, avec des croisières de 17 ou 18 jours, représente un mois d’exploitation dans l’année, précise Georges Azouze, PDG de Costa Croisières, dont sept navires migrent deux fois par an. Trois fois plus longues que les traversées du Queen Mary 2, ces croisières sont habillées de quelques escales en début et en fin de voyage. Nous proposons désormais une véritable croisière aux Caraïbes, avant l’arrivée à Pointe-à-Pitre ou Fort Lauderdale, ajoute Georges Azouze. Costa a séduit quelque 7 000 passagers sur ce produit en 2004 (sur 103 500 clients).

Ces croisières font l’objet de brochures dédiées, de politiques marketing et communication spécifiques et, surtout, d’une tarification adaptée. Les deux semaines de navigation sont ainsi généralement vendues au prix d’une semaine de croisière classique. Et il n’est pas rare de trouver quelques offres promotionnelles, même sur le Queen Mary 2. Les transatlantiques peuvent donc apparaître comme la bonne affaire, qui séduit les fans de croisières, appréciant le simple fait d’être en mer. Elles resteront toujours un produit d’exception, considéré comme le grand voyage.

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