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Top Resa, l’exception française

« ça grippe un peu du côté de l’organisation de Top Resa. Après le précédent créé par Jet tours l’an dernier, voici que d’autres fournisseurs se sont engouffrés dans la brèche et ont décidé de ne pas faire le voyage jusqu’à Deauville en septembre prochain. La « bande des quatre » (Kuoni, Marmara, Donatello et Asia), qui a déjà fait subir quelques misères au Snav, pourrait encore se démarquer. Et plusieurs offices nationaux du tourisme ont d

ça grippe un peu du côté de l’organisation de Top Resa. Après le précédent créé par Jet tours l’an dernier, voici que d’autres fournisseurs se sont engouffrés dans la brèche et ont décidé de ne pas faire le voyage jusqu’à Deauville en septembre prochain. La bande des quatre (Kuoni, Marmara, Donatello et Asia), qui a déjà fait subir quelques misères au Snav, pourrait encore se démarquer. Et plusieurs offices nationaux du tourisme ont décidé de réduire la voilure. Top Resa vivrait-il alors une édition 2007 décisive ?

Mais quoi de plus normal lorsque l’on connaît le coût astronomique aujourd’hui de ce salon, à 540EE le m2 de stand ! A l’heure des choix budgétaires, Top Resa ne semble plus faire le poids. C’est encore plus vrai vu de l’étranger. Comment justifier auprès de professionnels qui font le voyage d’Asie, d’Océanie, d’Afrique ou des Amériques, l’intérêt d’un salon situé loin de Paris, difficile d’accès, à l’offre hôtelière insuffisante et inadaptée, aux taxis quasi inexistants… ? Un salon où il est, de plus, difficile de circuler dans les allées, peu confortable pour travailler, et qui se caractérise par son absence de rendez-vous, comparé à la rigueur des autres manifestations européennes. Un salon qui joue avant tout sur le côté festif, une coupe de champagne à la main, mais où tous les participants ne peuvent entrer dans les soirées ! A quand alors un grand événement parisien qui réunirait en un lieu unique toute l’offre, que cela soit les destinations, les fournisseurs, les autocaristes, le tourisme d’affaires, les CE… alors qu’il faut actuellement, pour avoir tout cela, participer au SMT, à Top Resa, au Mit International, à Bedouk… Ce nouveau salon comporterait des journées réservées aux professionnels avant une ouverture au grand public, qui permettrait de rentabiliser au maximum l’investissement. Fort de la taille critique, il pourrait un jour rivaliser avec le Fitur espagnol, le WTM britannique voire l’ITB allemand. Bonne nouvelle, d’autres exposants de Top Resa en rêvent aussi. Un projet serait même en cours de finalisation. On attend de voir…

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