S’il y a un métier que je n’aurais pas voulu exercer cet été, c’est bien celui de présentatrice météo. À ceux que je ferais ici sourire et qui m’imagineraient bien avec une robe à pois devant une photo satellite de notre hexagone, je prétexterais de mon manque d’abnégation pour un sujet aussi crucial. Car annoncer le dimanche soir, en plein mois de juillet, que le soleil ne reviendra finalement sur la France que le mercredi – et d’expérience, ça n’a été rarement le cas -, vous fait rapidement raser les murs et apparaître, jour après jour, la mine plus déconfite sur le petit écran. Non, vraiment, être à deux doigts de présenter ses excuses à des auditeurs hautement météo-sensibles comme le sont les Français, est une position peu enviable ! Notez que si j’avais été analyste financier, j’aurai également passé quelques semaines critiques… Ravie donc en cette rentrée de me replonger dans les eaux paisibles de l’industrie du tourisme ! Plus sérieusement, cet été que l’on nous
annonçait très chaud, voire caniculaire, s’est globalement soldé par un climat plus proche de la Toussaint. Avec son cortège de conséquences immédiates pour le tourisme et la consommation, même si la saison est d’ores et déjà estimée bonne par les professionnels (lire notre événement). Tout d’abord sur les hébergements de plein air qui ont pourtant le vent en poupe depuis plusieurs années. Séjours écourtés, camping désertés, plages et terrasses boudées eurent pour corollaire une fréquentation exponentielle des sites culturels en tous genres et l’envolée des ventes de dernières minutes. Des VDM (ventes de dernières minutes) qui n’ont décidément pas fini d’occuper le paysage de l’industrie touristique, que ce soit sur l’outgoing mais également, de plus en plus sur le marché domestique. De quoi, une fois de plus, changer la donne pour les producteurs mais surtout pour la distribution…
Excellente rentrée à toutes et tous.