Net Explorers

Dans l’univers immatériel du Net, cohabitent planètes, nébuleuses, et autres comètes dont nul ne peut prévoir le cycle de vie. Il y a des trous noirs comme Google, antimatière aspirante qui fait craindre une menace digne d’un épisode de Star Wars, des supernovas telles que Facebook qui diffuse à la vitesse de la lumière son réseau, ou encore des galaxies comme Apple, peaufinant tranquillement mais sûrement sa stratégie mobile. Seulement, n’est pas astronome qui veut, pas plus que technophile, pour comprendre et suivre les évolutions technologiques liées à Internet. Les chiffres affolent les compteurs et les esprits : plus de 500 millions de Facebook addicts, nombre de twitts envoyés par jour multiplié par trois en un an… les exemples sont pléthores. Ce développement exponentiel créer chez beaucoup d’entre nous un sentiment ambivalent, celui de devoir en être et celui d’être dépassé. Dans le secteur du tourisme, une dichotomie s’est rapidement instaurée entre les pure players du Web et les acteurs dits traditionnels, chez qui Internet peut encore apparaître comme l’objet de tous les maux. Débat dépassé, tant la dématérialisation des canaux de distribution et la mobilité des contenus sont aujourd’hui des réalités incontestables. Non, le véritable enjeu est de trouver les bonnes réponses à des stratégies Web bien définies. Optimiser son référencement sur Google, oui mais comment ? Quand on sait que 41% des internautes ne cliquent que sur la première réponse donnée par le moteur de recherche et qu’ils sont 90% à ne pas aller plus loin que la troisième réponse, mieux vaut avoir quelques bonnes idées en tête. Créer son appli iPhone, oui mais à quel prix et pour quoi faire ? Aspiré par la vague Internet, on faute souvent par excès de modernité et défaut d’efficacité en ne se posant pas les bonnes questions. Un péché d’orgueil exposé par Hervé Bloch, président de Digilinx, lors de la sixième édition de Net Managers le week-end dernier, à Bangkok. Ils existent évidemment bien d’autres écueils dans l’univers du Net, qu’il reste encore à explorer.