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Bla bla bla ?

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C’est peut-être la faiblesse de notre nature, mais on a toujours envie d’y croire. À un gagnant français à Roland-Garros, à un président – ou présidentiable – monogame, à un régime amaigrissant qui marche, à une augmentation de salaire, une retraite heureuse. Cette semaine, on en a vu des promesses, qu’il faut bien pour le moment croire sur parole, tant elles ne se construisent que d’intentions. Par exemple, les contrats de destination. Conclus les 25 et 26 mai entre Atout France et les acteurs privés ou publics du tourisme domien, ils ont pour but d’inciter les touristes européens à venir aux Antilles. Certains acteurs ne se gênent pas pour dire que les engagements signés, dont certains constituent le b.a.-ba de leur métier, ne sont que du bla bla visant en fait à mettre la pression sur Air France pour maintenir ses futurs vols CDG-Antilles, que la compagnie a délaissé par le passé. Et bien, malgré toutes les raisons visant à prouver que le salut des Antilles passe par bien plus qu’un vol hebdomadaire plein de Teutons, on a envie d’y croire. Autre exemple ? Le développement de TourCom. Son président vient d’annoncer qu’il visait les 200 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le voyage sur mesure, d’ici dix ans. Et bien, là encore, on a envie d’y croire, même si les dernières grosses annonces du réseau – alliance avec Carlson-Havas puis avec Thomas-Cook-Manor – restent encore à traduire en acte. Et puis, il y a aussi le nouveau patron de Forfait Flash qui jure qu’il va pouvoir se développer sans problème malgré le départ d’un partenaire pesant 40 % de son chiffre d’affaires, sans parler de ces compagnies charter qui menacent Transavia de représailles si celle-ci ne stoppe pas ses pratiques commerciales – disons agressives. Les chances d’aboutir à une remise au pas de la filiale d’Air France sont infimes, et les compagnies le savent. Mais le dire, c’est déjà un début d’action. Au commencement était le verbe, non ?

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