Selectour, le réseau de confiance

Quelle a été votre première mission depuis votre nomination au poste de directrice générale, en avril ?

d Le tour de France, réalisé avec le nouveau président Gérard Letailleur, nous a permis de partager avec les adhérents la vision que nous avons de Selectour. Nous avons ainsi validé notre feuille de route et créé de nouvelles commissions sur le e-commerce, le développement du réseau, la recherche et le développement du tourisme, et le budget. Elles regroupent des permanents du siège et des adhérents. Les résultats de leurs travaux seront présentés lors du congrès de Madrid, en décembre. Nous voulons être plus à l’écoute des adhérents, pour utiliser au maximum les richesses de Selectour.

Le premier signe visible du changement est votre communication…

d Notre budget de communication reste stable en 2005, à 1,3 ME, mais nous avons changé d’agence et retenu Publicis, pour développer une vraie communication de distributeur. La nouvelle signature, Les agences confiance, symbolise la valeur ajoutée que Selectour apporte et qu’il faut expliquer aux clients, un peu à la manière de ce que fait Darty sur son marché.

Comment entendez-vous développer les ventes tourisme ?

d La nouvelle commission recherche et développement travaille sur ce sujet. Selectour proposera prochainement des produits originaux, dans le domaine du loisir, packagés et simples à vendre, avec un prix d’appel autour de 50 E. Ils doivent permettre d’attirer de nouveaux clients et de les fidéliser.

Concernant les brochures Selectour, elles représentent un investissement lourd, pour des retombées parfois difficiles à quantifier. Nous n’allons conserver que celles consacrées à la thalassothérapie et Partir en France, qui ont généré 1 ME de ventes en 2004. Le tiré à part 10 Prix aussi bas est lui aussi conservé, mais sera aménagé. Les autres thématiques seront déclinées uniquement sous forme de fiches produits, disponibles sur notre portail Internet.

Afin d’être cohérent avec les autres membres de l’Alliance.T, nous pourrions par ailleurs référencer à l’automne STI Voyages, Royal Tours et Bennett. Enfin, Selectour est très implanté en région et l’on ne peut ignorer les voyagistes qui disposent de stocks au départ de la province.

Avez-vous la volonté d’accroître la taille de Selectour ?

d Le numerus clausus peut apparaître comme une contrainte pour accueillir de nouveaux adhérents. Il semble plus simple de privilégier la croissance interne, en aidant les agences Selectour à ouvrir de nouveaux points de vente. Ces questions, comme celle d’autoriser les adhérents à ouvrir des boutiques sous franchise Havas Voyages, seront discutées par la commission développement du réseau.

Comment se comportent les ventes à la veille de l’été ?

d Nous avons budgété une croissance de 10 % pour cette année, qui est jusqu’à présent tenue. En billetterie, nous n’avons pas encore assez de recul, mais le changement de modèle économique s’est plutôt bien passé et les ventes sont bonnes. Sur ce marché, nous venons de lancer e-Smile, un portail Internet dédié aux PME-PMI. Pour attirer de nouveaux clients, nous avons par ailleurs stucturé notre offre voyage d’affaires et ses atouts, dans un document baptisé Cap 45. Selectour possède les mêmes outils que les grands réseaux spécialistes du voyage d’affaires. Nous devons le faire savoir.

Concernant les ventes des TO référencés, elles progressent à ce jour de 13 %. Club Med/Jet tours est devenu notre premier fournisseur, devant Fram. Pour pousser encore nos ventes, nous travaillons sur un portail professionnel de réservations, qui sera présenté à Top Resa, et nous allons recruter cinq animateurs de réseau.