Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Reprise d’Univairmer : le tribunal rendra sa décision vendredi

Suite à l’audience de ce jour, sur les trois offres de reprise d’Univairmer, le tribunal de commerce de Compiègne a annoncé le délibéré pour vendredi 28 mars.

Une nouvelle audience s’est déroulée au tribunal de commerce de Compiègne (60) ce mercredi 26 mars, pour départager les trois offres globales en compétition. L’audience vient de prendre fin, après que chaque repreneur a présenté son offre sur chaque entité (Univairmer et Tomorrow Travel), à huis clos.

Sans surprise, comme nous l’évoquions ce matin, le tribunal n’a pas rendu son verdict après avoir auditionné les trois représentants des candidats. Sa décision sur l’avenir du réseau de distribution est mise en délibérée au vendredi 28 mars. Le candidat ou les candidats choisis prendront alors en jouissance les agences le 1er avril 2025.

Les trois offres en compétition

Pour mémoire, deux groupements français et une entreprise d’origine dubaïote restent dans la course.  

Ensemble, Prêt à Partir, Verdié et le Cediv promettent de préserver 127 collaborateurs et 47 agences, pour 1,499 million d’euros. 

Autre alliance française, Navitour, Karavel, OVP-Havas Voyages et Chic Planet s’engagent à reprendre 119 salariés, pour environ 1,18 million d’euros.

Enfin, Satguru est un peu mieux-disant au niveau des emplois conservés (135 postes, soit 8 postes de plus que Prêt à Partir). Mais le groupe dubaïote est mal positionné en termes financiers (720 000 euros).

« Les offres sont serrées », estime Thibaut Aufort, le président de Tomorrow Travel.

Vers un PSE ?

Voyages Masson (Univairmer) regroupe 51 agences de voyages et un plateau téléphonique, pour 185 postes selon Societe.com.

Les offres globales de reprise portent également sur Tomorrow Travel – lui aussi en redressement – qui avait pris le contrôle d’Univairmer en 2024.

Quel que soit le repreneur, plusieurs salariés des agences de voyages ou du siège d’Univairmer ne seront pas repris. Par conséquent, un plan de sauvegarde de l’emploi (ou plusieurs, puisqu’il s’agit de différentes entités) devrait suivre.

A lire aussi :

Laisser votre commentaire (qui sera publié après modération)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique