Univairmer : « Nous attendons des rebondissements dans les offres de reprise »

L’Echo touristique : Le redressement judiciaire d’Univairmer (Voyages Masson) prend en théorie fin aujourd’hui. Qu’attendez-vous de l’audience se déroulant aujourd’hui, mercredi 19 mars, au tribunal de commerce de Compiègne ?

Thibaut Aufort : Ce matin, au tribunal, nous attendons des rebondissements dans les offres de reprise, qui vont dans le bon sens au niveau des emplois sauvés. Des offres surprenantes et intéressantes seront ainsi dévoilées. Je ne peux pas en dire davantage. Un jugement devrait être rendu dans l’après-midi.

Comment se déroulera l’audience ?

Thibaut Aufort : Au niveau de la procédure, l’administrateur judiciaire devrait présenter, à 10h30, la sélection des offres de reprise retenues. Le tribunal va auditionner ceux qui portent ces offres, à huit clos. Ensuite, deux hypothèses. Soit le tribunal prend sa décision et rend son verdict aujourd’hui. Soit certains candidats expriment la volonté de bonifier leurs offres, puis la présidente du tribunal accepte un nouveau délai et ajourne sa décision d’une semaine. Dans cette deuxième hypothèse, le redressement d’Univairmer serait reporté d’une semaine.

Vous évoquez des offres de reprise « surprenantes ». Autrement dit, des offres ont été bonifiées le 14 mars au plus tard ? Quelles sont les candidats en lice les mieux positionnés ?

Thibaut Aufort : Des offres ont été améliorées, mais je ne peux pas m’exprimer à ce sujet. En général, deux critères orientent la décision du tribunal : le nombre d’emplois préservés et la somme d’argent sur la table. Mon sentiment, en tant que dirigeant d’entreprise, c’est que les offres qui préservent la totalité des emplois ont un avantage.

J’ajoute un point, qui me tient beaucoup à cœur : des articles de la presse spécialisée ont pu nuire à Univairmer et au dépôt des offres de reprise dans des conditions sereines. Au point d’aller contre l’emploi.

Pourriez-vous rester au sein d’Univairmer avec les futurs repreneurs ?

Thibaut Aufort : Ce n’est pas du tout prévu. Toutefois, je participerai à la période de transition si, effectivement, les futurs repreneurs me le demandent. Dans le même esprit, j’ai d’ailleurs accompagné ces derniers jours les personnes qui préparaient un dossier de reprise.

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