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Portrait-robot de l’utilisateur du car Macron

Pour la seconde année consécutive, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a mené une enquête sur les pratiques des voyageurs utilisant les « cars Macron ».

Pour apporter un éclairage sur le profil et le comportement des nouveaux voyageurs de l’autocar depuis la libéralisation du secteur, l’Arafer a réalisé avec le concours des trois principaux opérateurs (Eurolines/Isilines, Flixbus, Ouibus) une enquête auprès des passagers. Fin 2017, ce sont donc plus de 2 500 personnes ayant voyagé au cours des douze derniers mois qui ont été interrogées.

La cible ? Etudiants et retraités

Selon le rapport, la clientèle a généralement des revenus plutôt modestes, est relativement jeune (18% d’étudiants). La part des retraités (21%) augmente par rapport à 2016, même si cette catégorie reste sous-représentée par rapport à sa présence dans la population totale pour une même destination. 93 % des déplacements sont effectués pour des motifs privés. Les trois-quarts des voyageurs effectuent leur trajet seuls, et vers une destination habituelle.

98% des billets achetés en ligne

En terme de commercialisation, l’offre de mobilité s’est développée par la voie du numérique, qui concentre 98% des ventes de billets. 55% des achats de billets sont effectués moins d’une semaine avant le départ, cette part est encore plus importante chez les moins de 25 ans (65%).

La majorité des trajets (53%) est réalisée en fin de semaine (vendredi, samedi, dimanche). Une proportion qui monte à 64% pour les étudiants. Le car a déjà conquis un marché puisque 17% des utilisateurs interrogés n’auraient pas voyagé en l’absence de ce mode de transport.

Le covoiturage séduit moins

Le train est, en 2017, une alternative à l’autocar plus plébiscitée qu’en 2016 : 44 % des utilisateurs l’auraient utilisé s’ils n’avaient pu recourir à l’autocar, au lieu de 37 % l’année précédente, ce qui représente près d’un million de trajets sur un an.

Les utilisateurs auraient moins utilisé le véhicule personnel (13% en 2017, 19% en 2016) ou le covoiturage (23% en 2017, 25% en 2016) à défaut d’autocar.

Parmi les trois principales raisons ayant amené les passagers à utiliser les SLO, le prix ressort comme le plus important pour 71% des répondants, loin devant les horaires (12%) et le confort (5%).

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