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Neige : pour le gouvernement, tous responsables

Dix-huit propositions ont été retenues sur les vingt énoncées par Conseil général de l’Environnement et du Développement durable.

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et des Transports, a rendu un jugement de Salomon. Selon le compte-rendu qu’elle a fait de la table ronde qui a réuni le 13 janvier tous les acteurs du tourisme et de l’aérien, la pagaille consécutive aux chutes de neige de décembre est le fruit d’une déficience opérationnelle collective. En diluant les responsabilités, le gouvernement a surtout évité de nommer les coupables, notamment Aéroports de Paris (ADP), désigné comme tel par Air France. Les deux protagonistes sont d’ailleurs épinglés : ADP pour son imprévoyance dans la gestion des stocks de glycol, Air France, ainsi que les autres compagnies impliquées, pour leur manque d’information aux passagers. La Direction générale de l’aviation civile en prend aussi pour son grade : elle est responsable de ne pas avoir suffisamment anticipé les annulations de vols. ADP a donc fait amende honorable, en acceptant de passer de sept aires de dégivrage à Roissy à neuf cette année et à dix en 2012, moyennant un engagement de 60 ME financé sans augmentation de redevances. Les agences de voyages sont aussi concernées. Parmi les dix-huit propositions retenues (lire ci-dessous), L’État indique qu’il veut « mener une réflexion avec les voyagistes, les compagnies aériennes et les gestionnaires d’aéroports autour d’une charte visant à transmettre à chaque passager des informations sur son voyage en cas d’incident affectant son vol », ce qui n’est actuellement pas toujours le cas. « J’ai d’emblée expliqué qu’il n’était pas question de rajouter des responsabilités aux agences de voyages concernant les problèmes techniques des avions ou des aéroports », explique Georges Colson, le président du Snav, présent à la table ronde. En revanche, le Snav plaide pour la création d’une tour de contrôle de l’information bénéficiant aux agents de voyages. Avec ces dispositions, tous les acteurs souhaitent ne plus voir une telle pagaille à la prochaine chute de neige. Mais elles ne concernent pratiquement que la plate-forme de Roissy, négligeant notamment Orly. « On ne se fera pas piéger une deuxième fois », a promis Pierre Gandil, directeur de la DGAC. Dont acte.

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