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Montréal veut faire oublier l’hiver

« La ville, comme le Québec en général, attire de plus en plus de visiteurs en hiver, séduits par des hôtels « cosy » et des séjours multi-activités adaptés aux sportifs comme aux familles. »

Depuis le 18 septembre, Lucky Luke fait de l’ombre à l’été indien ! Le cow-boy le plus rapide de l’Ouest a fait son retour dans les librairies, avec un album qui se déroule au Québec, écrit par l’humoriste Laurent Gerra. Une infidélité aux Etats-Unis qu’entend mettre à profit l’Office du tourisme du Canada. A Top Resa, un jeu autour de la sortie de la BD sera proposé aux agents de voyages. Et le pays sera présent avec un stand regroupant une vingtaine de partenaires… Du jamais vu ! Sans oublier une séance de dédicace du dessinateur de l’album, Achdé, le1er octobre.

Des initiatives qui devraient contribuer à remettre en selle la destination. Car il est loin le temps où le Canada accueillait 450 000 touristes français par an. C’était en 1996. Depuis, le pays n’a cessé de perdre du terrain. Heureusement, l’hémorragie semble enfin stoppée. Le Québec, et plus particulièrement Montréal, toujours en tête dans le coeur des Français, en profitent directement.

Au-delà des efforts des autorités, les TO ont su se remettre en question pour convaincre les amoureux du Canada de retourner dans la Belle Province et pour conquérir une nouvelle clientèle. Si les circuits séduisent toujours les groupes, du printemps jusqu’à l’été indien, des week-ends à Montréal ont fleuri, profitant de l’émergence d’une multitude de boutiques hôtels adaptés à une clientèle individuelle exigeante.

Mieux : l’hiver n’est plus rédhibitoire. Surfant sur la mode d’un tourisme plus authentique, les voyagistes multiplient les séjours multi-activités et programment des hébergements en pourvoirie. Et pour les inconditionnels du shopping, la ville souterraine de Montréal permet de magasiner en toute quiétude, en profitant du cours avantageux de l’euro… De quoi permettre à la deuxième cité francophone du monde, et au Québec tout entier, de concurrencer la Laponie.

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