Marrakech, aussi séduisante que dans mes rêves

Marrakech est certes très à la mode ! Mais j’ai pu découvrir que la réalité était à la hauteur du rêve lors d’un éductour organisé par Sangho. Notre escapade fut riche et bien organisée, avec la visite de l’hôtel-club 4b Sangho Privilège, de deux riads puis de Marrakech elle-même, avant une excursion dans la vallée de l’Ourika et une demi-journée consacrée au bien-être. Le printemps est une période idéale pour visiter la ville : il fait déjà très chaud, mais pas étouffant.

A peine débarqués de l’avion, la chaleur nous a happés : 25 °C à 10 h 30 et 33 °C l’après-midi ! J’ai immédiatement été surprise de découvrir une véritable serre aux portes du Sahara : des fleurs dans chaque rue et des routes bordées d’orangers parfumés. A peine une demi-heure de transfert et nous étions à l’hôtel Sangho Privilège, au coeur de la palmeraie qui borde Marrakech. L’architecture de l’établissement ne déroge pas au style arabo-mauresque que l’on retrouve partout dans la ville. J’ai tout particulièrement apprécié la décoration des parties communes : beau lobby, jardins fleuris, belle piscine si l’on excepte un gros rocher artificiel un peu kitch qui gâche la vue sur les pavillons alentour, où sont blotties les chambres joliment décorées. Le site a l’avantage de pouvoir convenir à tout type de clientèles : jeunes ou plus âgés, couples ou familles. Autre plus appréciable : une navette gratuite relie régulièrement l’hôtel aux portes de la médina.

Le lendemain, une première balade dans la vallée de l’Ourika nous a permis de constater à quel point les contrastes sont importants dans cette région du Maroc. On passe en quelques minutes d’un paysage plat, sec et aride, à un cadre montagneux, luxuriant parfois. Le long du chemin, nous avons pu siroter un thé à la menthe dans la maison d’une famille berbère. Sympathique, même si l’on sent que l’endroit est aménagé pour les touristes. Puis nous avons dégusté tajines et autres mets typiques – tous excellents – sur une terrasse face à la rivière, offrant une délicieuse vue sur les montagnes de l’Atlas.

Une ville propice aux flâneries de l’âme

De retour à Marrakech, nous avons pu découvrir par nous-mêmes les endroits les plus secrets de la médina et la fameuse place Djemaa el-Fna. Incroyable ! On peut faire des rencontres extraordinaires en musardant dans les souks, partir à la recherche de somptueux palais cachés derrière de grands murs. Marrakech est magique, propice aux flâneries de l’âme : il est plaisant d’imaginer ce qu’on peut voir au détour d’une ruelle ou derrière une porte en bois.

Cette visite en liberté précédait une autre, plus classique, de la Ville rouge : le Palais Bahia (qui m’a déçue), la Koutoubia, les tombeaux saadiens, les jardins de la Ménara… avant d’assister à la traditionnelle Fantasia Chez Ali. Avec ses décors sortis du dessin animé Aladdin, on se croirait à Disneyland. Qu’importe ! C’est un agréable spectacle équestre, auquel assistent touristes et locaux, avec danseuses et musiciens venus de toutes les régions du pays. Pendant le show, un couscous est servi sous des tentes, dans une ambiance joviale.

Il fallait bien une matinée pour nous remettre de nos émotions ! Le centre de balnéothérapie du Sangho Privilège, avec hammam, enveloppement d’algues, bain à profusion et massage aux huiles essentielles, est parfait pour oublier la fatigue des excursions et du shopping. Bref, c’est totalement détendue que j’ai repris le chemin de Paris, avec la ferme intention de revenir au Maroc le plus vite possible.

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