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L’Egypte, je ne m’en lasserai jamais !

« Zina Morchedi, vendeuse chez OTU Voyages à Paris, a participé à une croisière sur le Nil à bord du bateau « Ambassador II » de Djos’Air. »

J’ai eu la chance de retourner en Egypte, grâce à un éductour organisé par le TO Djos’Air en mars dernier. Il possède sur le Nil son propre bateau, l’Ambassador II (4b), qui a subi récemment de gros travaux d’aménagement. Avec sa piscine, ses parties communes spacieuses et sa restauration, le rapport qualité-prix est très honnête. Les cabines, de dimension raisonnable, proposent un confort correct. En revanche, le point faible demeure les salles de bains, minuscules et peu fonctionnelles. Comparé à ma première croisière sur le Nil à bord d’un bateau 5b, j’ai aussi constaté un grand décalage au niveau du service, avec un personnel un peu envahissant…

Arrivés le samedi matin à Louxor, nous n’en sommes repartis que le lundi. Cette attente à quai m’a paru un peu longue. Mais avec 320 bateaux qui naviguent en cette saison sur le Nil, mieux vaut échelonner les départs, pour éviter l’embouteillage à l’écluse d’Esna, dont le passage prend parfois plusieurs heures. Et cela nous a permis de mieux connaître la ville. Car notre guide nous avait concoctés un programme passionnant, avec la visite des temples de Louxor et de Karnak.

La Vallée des Rois, fabuleuse

Tôt le lendemain, nous avons aussi eu tout le temps pour découvrir, sous un soleil de plomb, la fabuleuse Vallée des Rois. Au coeur d’un paysage aride, elle conserve une soixantaine de tombes creusées dans la roche, tout à fait exceptionnelles pour leurs fresques. Le soir venu, et la fraîcheur aidant, nous avons pu apprécier un autre visage de Louxor, en nous baladant le long de la corniche. Le panorama sur la vallée y est vraiment superbe.

Le Winter Palace, l’hôtel mythique de la ville, constitue une halte incontournable, à conseiller à tous les clients, ne serait-ce que le temps d’y déguster un thé. Son décor très chic rappelle le mystère des romans d’Agatha Christie. A quelques rues de là, dans une ambiance bien plus animée, les souks valent aussi le détour, à condition toutefois de ne pas craindre d’être accosté en permanence !

Edfou, Kom Ombo, Philae… la magie des temples opère

Le lundi, notre croisière a enfin démarré. Le contraste entre l’aridité du désert et les étendues vertes qui bordent le fleuve est saisissant. La balade au fil de l’eau est idéale pour découvrir la vie des habitants de la Haute-Egypte, dans une ambiance sereine. Les visites des temples d’Edfou et de Kom Ombo, très bien conservés, ont ponctué notre voyage jusqu’à Assouan, la dernière grande ville du Sud. Malgré une arrivée tardive, l’envie de retrou-ver la terre ferme fut irrésistible. Nous sommes donc partis découvrir une ville populaire et bien plus animée que Louxor.

La visite du temple de Philae constitua une véritable révélation. Sauvé des eaux lors de la construction du haut barrage d’Assouan, il a été déplacé sur une île que l’on rejoint en barque. Dommage que l’affluence sur le site empêche de découvrir seul la magie d’un tel endroit. J’ai ressenti la même déception lors de l’excursion à Abou Simbel, organisée sous escorte de la police. Ce qui nécessite des convois de dizaines de bus, qui quittent Assouan à partir à 4 heures du matin pour rejoindre le site. Et sur place, les minutes sont comptées. J’espère que je referai cette visite dans des conditions plus intimes lors d’un prochain voyage. Car une chose est certaine : je ne me lasserai jamais des charmes de l’Egypte !

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