J’ai embarqué sur le flambant neuf Magica
« Frédéric Gomard, conseiller voyages de l’agence niçoise CIT, est un fan de croisière. Il a découvert le nouveau « Costa Magica » le mois dernier. »
Fan de croisières, j’ai eu la chance d’embarquer du 8 au 10 novembre sur le flambant neuf Costa Magica. Une découverte réalisée à l’occasion des Lauréats de la Mer, notre agence ayant été nommée lors de cette opération qui récompense les meilleurs vendeurs de la compagnie. Le paquebot n’était donc pas plein et il faut l’imaginer en exploitation normale avec près de 3 500 passagers.
Les cabines standard sont confortables, d’une bonne superficie et bien équipées, avec sèche-cheveux, minibar, coffre-fort, TV… Les suites sont particulièrement agréables. Dommage que Costa ne propose pas de cabines familiales équipées de deux chambres et deux salles de bains pour accueillir de quatre à six personnes. Il y a en revanche plus de cabines singles et handicapés. Le navire est particulièrement adapté pour recevoir cette dernière clientèle grâce à ses ponts plats, ses nombreux ascenseurs, ses panneaux d’informations en braille…
Une décoration bien pensée
Le Magica se découvre au fil de la croisière. Il faut prendre du temps pour en observer les détails. Les éclairages changent ainsi de couleur durant la soirée dans les restaurants et la discothèque. Le sol de cette dernière, au décor de plage, ondule pour évoquer une vague. D’autres espaces sont très réussis, comme le grand théâtre Urbino, le bar-salon Salento, la petite salle de danse Spoleto… Le côté décalé du piano-bar Capocolonna avec son faux décor antique est également surprenant. Cela donne un côté très américain, très Las Vegas. Pour les accros aux jeux justement, le casino est équipé de machines à sous et de six ou sept tables, dont l’une est consacrée au craps. Enfin, le club enfants est très spacieux. Il possède même une petite piscine pour que les petits puissent barboter. Je n’aime en revanche pas les montages de photos floutées que l’on retrouve un peu partout sur le navire, et notamment le long de l’atrium central.
Des pâtes oui, mais des italiennes !
Côté restauration, Costa a judicieusement séparé en deux le grand restaurant, avec le Costa Smeralda et le Portofino. On y sert une cuisine variée et raffinée, avec une mention spéciale pour les pâtes toujours délicieuses, mais c’est normal, compagnie italienne oblige !
Je regrette néanmoins que le restaurant gastronomique soit désormais situé au-dessus du buffet Bellagio. C’était nettement plus chic lorsque ce restaurant était aménagé au sommet de l’atrium. On y accédait alors par un grand escalier en verre suspendu dans le vide. Je suis enfin un peu déçu par la salle de gym. Malgré ses 1 300 m2 et ses machines ultra-modernes, je préférais celle de l’Atlantica, étagée sur trois niveaux. Sur le Magica, les vitres sont très basses et ne permettent plus d’admirer la mer en faisant du sport. Il faut par ailleurs obligatoirement traverser le vestiaire pour s’y rendre.
En ce qui concerne l’animation le soir, rien à dire, il n’y a que l’embarras du choix. Les spectacles présentés dans le théâtre sont très professionnels et, surtout, inédits. C’est important pour nos clients réguliers. Ce que j’attends d’ailleurs aujourd’hui de Costa Croisières, ce sont des itinéraires différents, originaux, pour satisfaire les fidèles.
%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%