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ITA Airways : les nouvelles élections perturbent la vente

Décidément, voilà une affaire qui dure. La vente d’ITA Airways a encore été repoussée d’un mois suite aux élections en Italie.

Les spécialistes l’avaient prédit. Ils ne se sont pas trompés. Les élections législatives italiennes, et le basculement du pays à l’extrême droite, ont eu des conséquences sur les négociations exclusives sur la privatisation partielle de la compagnie aérienne nationale ITA Airways. Le gouvernement italien a prolongé jusqu’au 31 octobre la date limite des négociations. Les discussions devaient initialement s’achever le 30 septembre. Une prolongation décidée pour permettre au nouveau gouvernement, qui sera formé d’ici le milieu du mois d’octobre, et notamment à la probable première ministre Giorgia Meloni, de reprendre le dossier.

Une mauvaise nouvelle pour le consortium mené par le fonds d’investissement Certares, qui mène ces négociations exclusives avec l’ex-Alitalia et l’Etat italien. Certares, soutenu par Air France-KLM et Delta Air Lines, est prêt à payer 350 millions d’euros pour une participation de 50% plus une action dans ITA. L’offre envisage également une augmentation de capital d’environ 600 millions d’euros, qui serait lancée quelque temps après la clôture de l’opération

Giorgia Meloni veut des précisions

La nouvelle dirigeante, Giorgia Meloni, qui devrait sauf surprise être nommée présidente du Conseil, s’est plusieurs fois positionnée contre la privatisation ces dernières semaines. Toutefois, ses proches indiquent qu’elle n’est plus désormais aussi farouchement opposée à la vente.  

Selon la presse italienne, celle-ci veut essayer de comprendre si la vente de la majorité d’ITA est la meilleure solution, si Certares est le bon investisseur ou si ce n’est pas le moment de rappeler également MSC et Lufthansa. Et si, oui ou non, les 600 millions d’euros que le fonds Certares veut débourser pour la recapitalisation ultérieure constituent également un bénéfice pour les caisses publiques.

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