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Sauvetage d’Alitalia : la compagnie présente son plan aujourd’hui à l’Europe

Aujourd’hui, le gouvernement italien expose son plan pour relancer Alitalia. Bruxelles veut une discontinuité avec la nouvelle compagnie Ita.

Le nouveau gouvernement italien dirigé par Mario Draghi compte « négocier » avec Bruxelles un plan de sauvetage pour relancer Alitalia, en grande difficulté financière, a indiqué jeudi le ministre italien du Développement économique Giancarlo Giorgetti.

« Nous avons hérité du gouvernement précédent un plan pour Alitalia qui est en train d’être mis à jour et doit d’une certaine manière être négocié avec l’Union européenne », a-t-il déclaré à Rome lors d’une conférence de presse commune avec le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton. Une visioconférence réunissant la vice-présidente de la Commission en charge de la Concurrence, Margrethe Vestager, Giancarlo Giorgetti, le ministre de l’Economie Daniele Franco et le ministre des Transports Enrico Giovannini est prévue ce vendredi matin, avec à l’ordre du jour l’épineuse question des aides publiques.

Plus que 45 avions pour Alitalia

Alitalia accumule les pertes depuis des années et a dû être placée sous tutelle de l’administration publique en 2017. Depuis cette date, l’Etat a cherché en vain des repreneurs. L’ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte avait annoncé l’an dernier son intention de créer une nouvelle entreprise publique pour sauver Alitalia, dans laquelle il comptait injecter 3 milliards d’euros. Cette compagnie, baptisée Ita, devait disposer d’une flotte de quelque 90 appareils contre 113 à l’époque, avait expliqué alors le gouvernement.

Selon la presse italienne, les ambitions de ce plan ont été cependant nettement revues à la baisse. Il est désormais question d’une flotte réduite à environ 45 appareils, un projet qui se traduirait par une réduction sensible des effectifs et un moindre coût pour l’Etat.

Lufthansa n’est plus intéressée… 

Le groupe public italien des chemins de fer, Ferrovie dello Stato (FS), qui a tenté un temps de constituer un consortium pour sauver Alitalia, avait jeté l’éponge début 2020. FS avait noué des contacts notamment avec la compagnie aérienne américaine Delta, l’allemande Lufthansa et le gestionnaire italien d’autoroutes et aéroports Atlantia (famille de Luciano Benetton).

Alors que la presse italienne a spéculé sur une entrée de Lufthansa au capital de la future Alitalia, le géant allemand du transport aérien semble opter plutôt pour un simple partenariat commercial. « Nous restons intéressés par un partenariat commercial avec une nouvelle Alitalia », une fois restructurée, s’est contenté de commenter jeudi devant la presse le patron de Lufthansa, Carsten Spohr.

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