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François Hollande pour une Conférence économique de l’outre-mer

La Fédération des entreprises d'outre-mer a indiqué hier avoir reçu la semaine dernière une lettre du président de la République portant sur le "développement des outre-mer". Il y parle notamment d’un "plan tourisme".

Dans une lettre datée du 2 mai (François Hollande n’était encore que candidat à l’élection présidentielle), mais reçue la semaine dernière par la Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom), le nouveau président de la République dit "accueillir favorablement la proposition" d'une Conférence économique de l'outre-mer "afin d'étudier, au plus près des besoins avec les acteurs politiques et socio-économiques locaux, l'ensemble des moyens juridiques et financiers à mobiliser pour le développement des outre-mer".

Outre la tenue de cette conférence, dont le principe semble acquis, le président de la Fedom, Jean-Pierre Philibert, a exprimé son contentement sur plusieurs autres points comme la révision des zones franches d'activité, le maintien de la défiscalisation à son niveau actuel et l'intérêt pour un "plan tourisme".

Fin mars, la Fedom avait présenté aux candidats à la présidentielle 20 mesures pour améliorer la compétitivité, favoriser l'insertion des jeunes et lutter contre la vie chère, motif récurrent des mouvements sociaux en 2009 et ces derniers mois.

Tensions sociales

La semaine dernière, en Guadeloupe, le collectif de syndicats et d'associations LKP, qui avait mené le conflit social en 2009, a justement entamé un nouveau mouvement de grève générale illimitée, toutefois resté sans conséquence sur l’activité économique.

Le collectif exige notamment l'application immédiate par les entreprises guadeloupéenne d'une clause de l'accord Bino, qui avait mis fin en 2009 à 44 jours de grève générale. Cet accord prévoit une augmentation salariale de 200 euros, qui devait être prise en charge dans un premier temps par l’Etat et les collectivités locales à hauteur de 150€ et par les entreprises à hauteur de 50€. Une clause de convertibilité prévoyait que les entreprises prennent à leur charge l'intégralité du versement des 200 euros à compter de mars 2012. Mais l'Etat ayant prolongé jusqu'en janvier 2013 le versement des 150 euros, les acteurs privés refusent de payer davantage pour l’instant.

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